Balade verbale
Nous entrâmes en février chacun avec notre besace… « Lynx envers nos pareils, et taupes envers nous » …
Puis nous découvrîmes les mystères d’une simple fenêtre fermées , où « vit la vie, rêve lavie, souffre la vie »
Passons sur le mot souffrance, douleur, car je sens que vous allez commencer à vous envoler, en vous prenant soit pour un albatros, soit pour un pélican …
Mais l’aventuren’était pas finie : la rencontre avec Juliette vous révéla que le théâtre n’était pas qu’une illusion, et que le mot littérature pouvait enfin devenir concret, et synonyme d’EMOTION vécue, réelle et nonvirtuelle, dans une hypothétique lecture analytique…
Mais le calendrier des contrôles nous fit revenir à la réalité prosaïque, brute, matérielle, terre à terre, et nous voilà d’emblée embarqués,depuis l’huître de Ponge vers la Perle des Roland et le « Zut ! » peu poétique de ce chez de famille peu porté sur la poésie …
Heureusement que les Impressionnistes nous révèlent la beauté despaysages normands, lumineux.
De nouveau, cette machine infernale du futur examen et les troupeaux de rhinocéros n’avait plus de secret pour nous.
Fiers d’avoir su résister à tant d’épreuves, nous nousplongeâmes dans l’insolence de Figaro en évitant le naufrage sur l’Ile des esclaves car le théâtre de l’Ile encore une fois nous fit découvrir un autre Marivaux, sous les projecteur d’un clair deLune, virtuel celui-là, mais mis en scène avec efficacité, même si Juliette était restée encore bien présente dans nous souvenirs.
Il y eut des matins pluvieux,
des matins ennuyeux (? … )
deséchanges plus ensoleillés,
des échanges plus élaborés,
mais peu importe, un groupe comme le vôtre, cela ne se rencontre pas tous les jours, ni tous les ans,
alors merci pour votre participation, mêmemuette, et pour votre écoute,
et si vous rencontrez, des lynx envers vos défauts, peut-être qu’une taupe derrière une fenêtre fermée, apercevra un albatros mangeant une huître, normande bien sûr,…