Biografia di natalia ginzburg

Biografia di natalia ginzburg.

Natalia Levi Ginzburg entre en littérature en 1933 grâce à une nouvelle intitulée Les enfants, publiée dans la revue littéraire d’Antonio Carocci, Solaria.

En 1938, elle épouse Leone Ginzburg, journaliste, écrivain et professeur d’italien, actif dans le mouvement de résistance italien au fascisme puis au nazisme pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle le suitaprès sa condamnation à la relégation (confino) à Pizzoli, un petit village reculé d’Abruzzo. C’est à cette époque que naissent leur trois enfants : Carlo, célèbre historien, Andrea et Alessandra.

En 1942, alors qu’ils réussissent à garder le contact avec le milieu antifasciste de Turin, elle publie son premier roman, La route qui va en ville. Parce qu’elle est juive, elle ne peut ni signer deson nom de jeune fille ni de son nom d’épouse, elle choisit le pseudonyme d’Alessandra Tornimparte.

À la chute de Mussolini en 1943, la famille gagne clandestinement Rome. Capturé par les allemands, son mari Leone meurt sauvagement assassiné en 1944 après avoir été torturé par la Gestapo. Natalia exprima ses sentiments sur sa perte dans un célèbre poème intitulé Mémoire (cf. ci dessous).

En1950, elle se re-marie à Gabriele Baldini, directeur de l’Institut italien de la Culture à Londres, et quitte l’Italie pour l’Angleterre. Commence alors une période féconde pour sa production littéraire dont les thèmes s’orientent vers la mémoire, l’enquête psychologique et la vie familiale. Elle publie Nos années d’hier en 1952, Valentino obtient le prix Viareggio en 1957, et en 1961 sortentchez la maison d’édition Einaudi Les voix du soir, roman familial sur le même lignée que Nos années d’hier qui annonce son œuvre la plus célèbre, son roman autobiographique «Les mots de la tribu». Avec lui, elle obtient le prix Strega, l’équivalent du prix Goncourt en Italie.

En 1969 son second mari, Gabriele Baldini, meurt. Elle publie l’année suivante un recueil d’essais intitulé Ne me demandejamais, dans le sillage d’un recueil d’articles précédent, Les petites vertus, publié en 1962. En 1974, c’est encore un recueil d’essais qu’elle publie : Vie imaginaire.

Elle ne retourne au roman qu’en 1973 avec Cher Michel, en 1977 avec Famille, et en 1984 avec La ville et la maison. Trois romans épistolaires qui lui permettent de résoudre son problème dialectique entre l’usage de la premièreet la troisième personne.

C’est enfin au théâtre qu’elle se consacre avec Je t’ai épousé pour l’allégresse en 1965, et Village de bord de mer en 1972.

En 1983, elle est élue au parlement italien dans les rangs du Parti communiste italien.

« Memoria

Gli uomini vanno e vengono per le strade della città.
Comprano cibi e giornali, muovono a imprese diverse.
Hanno roseo il viso, lelabbra vivide e piene.
Ti chinasti a baciarlo con un gesto consueto.
Ma era l’ultima volta. Era il viso consueto.
Solo un poco più stanco. E il vestito era quello di sempre.
E le scarpe eran quelle di sempre. E le mani erano quelle
Che spezzavano il pane e versavano il vino.
Oggi ancora nel tempo che passa sollevi il lenzuolo
A guardare il suo viso per l’ultima volta.
Se cammini perstrada nessuno ti è accanto.
Se hai paura nessuno ti prende le mano.
E non è tua la strada, non è tua la città.
Non è tua la città illuminata. La città illuminata è degli altri.
Degli uomini che vanno e vengono, comprando cibi e giornali.
Puoi affacciarti un poco alla quieta finestra
E guardare in silenzio il giardino nel buio.
Allora quando piangevi, c’era la sua voce serena.
Alloraquando ridevi c’era il suo riso sommesso.
Ma il cancello che a sera s’apriva resterà chiuso per sempre;
E deserta è la tua giovinezza, spento il fuoco, vuota la casa. »
« Mémoire

Les hommes vont et viennent par les rues de la ville.
Ils achètent leur repas et journaux, vaquent à leurs occupations diverses.
Ils ont rosi le visage, les lèvres sont vives et pleines;
Elle soulève le…