Biographie de rousseau

28 juin 1712 : Naissance à Genève
Rousseau nait à Genève dans une famille d’horloger. Mais Sa mère ne se remet pas de l’accouchement et meurt quelques jours plus tard, si bien que Rousseau écrit dans les « Confessions » : « Je coûtais la vie à ma mère, et ma naissance fut le premier de mes malheurs ».
1722 : Rousseau est abandonné par son père
Le père de Rousseau quitte Genève et confie la gardede son enfant à son beau-frère. L’oncle Bernard met le jeune Jean-Jacques en pension chez le pasteur Lambercier. Rousseau gardera un bon souvenir de ces années.
Mars 1728 : Rousseau fuit Genève
Après un apprentissage chez le graveur Ducommun qu’il décrit comme tyrannique, Rousseau quitte Genève. A seize ans, le jeune homme va trouver refuge chez Mme de Warens en Sardaigne. Femme catholique auxmœurs modernes, elle le convertit et l’envoie à Turin.
1732 : Séjour au Charmettes
Après un bref passage au séminaire et un séjour à Paris, Rousseau vient vivre auprès de Mme de Warens aux Charmettes. Il vit en donnant des leçons de musique, art qu’il a appris à Annecy. Il y reste jusqu’à 1737 et y reviendra en 1742.
1743 : Rousseau se rend à Paris
Rousseau décide de s’installer dans lacapitale. Rapidement, il rencontre Diderot et Mme d’Epinay, avec lesquels il se lie d’amitié. Il écrira quelques articles pour l’encyclopédie et entretiendra une correspondance avec son futur ennemi Voltaire.
1745 : Il épouse Thérèse Levasseur
Rousseau épouse Thérèse Levasseur, une simple lingère qui na pas beaucoup d’éducation. Ce type de mariage, qui ne se soucie guère du statut social, est àl’époque très rare.
Juillet 1752 : Rousseau remporte le concours de l’Académie de Dijon
Rousseau remporte le concours de l’Académie de Dijon grâce à son premier discours sur l’origine de l’inégalité : « Discours sur les Sciences et les arts ». Cette récompense le propulse en six mois dans les cercles intellectuels parisiens.
1er août 1752 : La Querelle des Bouffons éclate à Paris
En gestation depuisquelques semaines, notamment avec la parution d’un article de Jean-Jacques Rousseau, la Querelle des Bouffons éclate avec l’arrivée d’une troupe itinérante italienne. Celle-ci connaît un succès imprévu avec sa représentation de La « Serva Padrona » de Pergolèse, qui paraît bien loin de la référence française d’alors, à savoir Rameau. Doté d’une perception scientifique de la musique fondée surl’harmonie, il voit s’opposer à lui des théories soutenant l’importance première de la mélodie. Cette querelle qui divise les intellectuels français pendant deux ans, en opposant le traditionalisme baroque de Rameau aux idées des encyclopédistes et surtout à un Rousseau précurseur du romantisme, est un symbole des mutations intellectuelles alors en cours.
18 octobre 1752 : Le Devin de Village est jouédevant le roi
Rousseau connaît son premier et seul véritable succès musical avec son opéra « Le devin du village » qui est représenté devant le roi, à Fontainebleau. En pleine Querelle des bouffons, Rousseau semble donner du poids à ses théories qui affirment la prédominance de la mélodie sur l’harmonie. Mais, à l’image de Nietzsche un siècle plus tard, Rousseau ne sera qu’un artiste mineur dans sondomaine favori, la musique mais un philosophe majeur.
Mars 1755 : Publication du « Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes »
C’est à l’occasion d’un concours de l’Académie de Dijon que Jean-Jacques Rousseau compose son premier véritable ouvrage philosophique. A partir du sujet « Quelle est l’origine de l’inégalité parmi les hommes et est-elle autorisée par la loinaturelle ? », il développe une nouvelle théorie de l’état de nature et du contrat social. Opposé à Hobbes, il ne présente pas le contrat social comme facteur de paix mais comme moyen de pérenniser des inégalités injustes.
1761 : Rousseau tente de publier son « Contrat social »
Rousseau publie « Du contrat social » mais est immédiatement censuré à Genève comme en France. Approfondissant ses thèses…