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Résumé – l’Etranger
Anti-copie – Résumé et fiche de lecture – L’Étranger – Albert Camus

L’Etranger de Camus est un livre incontournable. Ecrit avant la Seconde Guerre Mondiale, il fut publié en 1942. Son succès ne se démentira jamais.
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L’histoire :
Anti-copie – Résumé et fiche de lecture – L’Étranger – Albert CamusPREMIERE PARTIE
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CHAPITRE I
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C’est jeudi. Aujourd’hui, maman est morte dans son asile à Marengo, situé à quatre-vingts kilomètre d’Alger. Au restaurant de mon ami Céleste, tous avaient de la peine pour moi. Cependant, dans mon esprit, c’est comme si mamann’était pas morte. Je n’étais pas en deuil.
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A deux heures, j’ai pris l’autobus. Il y avait une chaleur torride. Mme Meursault, ma mère, vivait assez heureuse à l’asile, car je ne pouvais plus subvenir à nos besoins. Le directeur m’a dit :  »Je suppose que vous voulez voir votre mère. » Il m’a expliqué :  »Nous l’avonstransportée dans notre petite morgue. Pour ne pas impressionner les autres. Chaque fois qu’un pensionnaire meurt, les autres sont nerveux pendant deux ou trois jours. » A la morgue, il m’a laissé. L’enterrement était fixé à dix heures, le lendemain matin. Ma mère ne s’était jamais intéressée à la religion et pourtant elle avait demandé d’être enterrée religieusement.
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Le concierge m’a proposé de retirer le couvercle de la bière pour que je puisse la voir. Je ne voulais pas, sans savoir pourquoi. Le concierge disait  »ils »,  »les autres », en parlant des pensionnaires pourtant guère plus âgé que lui. J’ai eu envie de fumer. Pouvais-je le faire devant maman ? Aucune importance. J’ai offert une cigarette au concierge et nousavons fumé.
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Pour la veillée nocturne, les amis de maman sont venus. Quand ils sont entrés, la plupart paraissaient gênés. Il me semblait qu’ils me jugeaient. Une femme a pleuré longtemps car ma mère était sa seule amie. Elle n’avait plus personne. Puis le silence fut pénible. A la longue, j’avais l’impression que ma mère nesignifiait rien aux yeux de ces vieillards. La nuit a passé. En repartant, à mon grand étonnement, tous m’ont serré la main.
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J’ai renoncé à voir ma mère comme me le proposait le directeur. Seul l’un des pensionnaires a eu l’autorisation d’assister à l’enterrement : Thomas Pérez, un vieil ami de maman. Son visage était blafard,ses lèvres tremblaient. Un employé des pompes funèbres m’a demandé si maman était vieille. Je ne connaissais pas son âge. On a marché longtemps. Je suais à pleines gouttes. Le goudron noir qui éclatait sous le soleil ; le noir des habits ; le noir de la voiture ; la fatigue de ma nuit d’insomnie ; la terre couleur de sang ; l’attente : tout était insoutenable. Ma joie quand l’autobus est rentré àAlger. J’allais enfin pouvoir dormir…
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CHAPITRE II
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Réveil ce samedi. Je suis allé me baigner. J’ai retrouvé Marie Cardona qui fut dactylo de mon bureau. J’en avais eu envie à l’époque. Nous avons nagé ensemble et avons été à deux sur une bouée. J’ai poséma tête sur son ventre. Quand elle a vu mes habits noirs, je lui ai appris que maman était morte. Elle a eu un petit recul, mais n’a rien dit. Je lui ai proposé d’aller au cinéma. Nous sommes allés voir Fernandel. Le film était drôle. Marie avait sa jambe contre la mienne. Je lui caressais les seins. Ensuite, elle est venue chez moi. A mon réveil, le lendemain, elle était partie pour aller chez…