Candide, voltaire (1759)
Contexte : Invité de la société, voyage en Hollande, pays de la liberté.
-Profitant de l’ascension des frères d’Argenson en politique, nommé historiographe du roi en 1745.
-Combats : « écraserl’infâme », lutter de toutes ses forces contre l’intolérance au nom de la religion naturelle, combat des athées et des fanatiques, et développement de l’esprit humain auquel il apprend à être libre.Genre : Conte philosophique
Thèmes : Les femmes, l’amour, les comportements humains, l’injustice, la guerre, la religion, l’esclavage, le pouvoir, la noblesse, les institutions, l’optimisme.Histoire : Roman d’apprentissage au cours duquel le naïf Candide, ayant été obligé de quitter le paradis, va connaître l’enfer avant de retrouver sa vraie place dans le monde. La réalité de la vie va luiêtre peu à peu, malheur après malheur, dévoilée.
? Regard ironique sur le monde afin d’obliger le lecteur à s’interroger et à remettre en cause ses préjugés.
? Voyage de pure fantaisie afin deridiculiser l’optimisme et de montrer l’ampleur de l’emprise du mal sur le monde.
Style de l’auteur :
-Appel à l’imagination du lecteur grâce au voyage et au romanesque.
-« effets de réel » nombreux(champ de bataille chapitre III, autodafé chapitre VI, esclavage).
-Conteur omniprésent qui tire toutes les ficelles de l’intrigue et mène son lecteur où bon lui semble.
-Utilisation de l’ironiePortée philosophique et morale:
-Critique de l’optimiste métaphysique de Liebnitz.
-Débat des idées de bonheur, malheur et de providence.
-Le mal vient des hommes qui sont cruels et intolérants, ilest dans la nature (séisme, maladie), dans les institutions, surtout religieuses.
-Critique de la religion, satire des prêtres (le libertinage de frère Giroflée, le jésuite, l’abbé Périgourdin).-Dénonciation de la complicité entre le pouvoir politique et l’Eglise.
-Critique de toutes formes d’injustices et d’arbitraire, de la violence, de l’esclavage, de la violence à l’égard des femmes,…