Mobile workflows

To My beloved family … To my true friends …

AKNOWLEDGMENT

Firstly, I would like to thank my supervisor Professor Mohammed Mostefai for providing me with supervision, motivation and encouragement throughout the course of my work. Without his

care, and friendship, I would not be able to complete this work. In particular I would to express to him my gratitude for his active andconstructive

participation in this thesis.

I would like to thank Professor Benouattass Nourredine from department of physics for his invaluable and precious help in this work.

I would to thank also all my family members for their help, support and encouragement.

ABSTRACT

This doctoral thesis is part of the research activities of the Laboratory of Automatic of Sétif (L.A.S). It treatsspecification and verification of production systems in general and mobile enterprises in particular. The major contribution of this thesis appears in the study of the integration of mobility in the enterprises. Indeed, an architecture for mobile enterprises is proposed and comprises a Web-Services layer and a multi-agents layer combining static agents and mobile agents. This contribution is organized intwo phases: the first phase concerns the modelling of workflow based enterprises. The model is validated analytically by a performance analysis. The second phase consists to explore and exploit some formal tools for the specification of the mobile enterprises: Two formalisms are retained the REACTNets for the Web-Services layer and MAUDE for the

behaviour of the mobile agents.

RÉSUMÉ

Letravail de cette thèse s’inscrit dans le cadre des activités de recherche du Laboratoire d’Automatique de l’Université de Sétif (L.A.S). Il traite de la spécification et de la vérification des systèmes de production « entreprises » en général et des entreprises mobiles en particulier. La contribution majeure de cette thèse apparaît dans l’étude de l’intégration de la mobilité dans les entreprises.En effet, une architecture des entreprises mobiles est proposée et comporte une couche WebServices et une couche multi-agents combinant des agents statiques et des agents mobiles. Cette contribution est organisée en deux phases : la première traite de la modélisation des entreprises moyennant les WorkFlow. Le modèle étant validé analytiquement par une analyse de performances. La seconde consiste àexplorer et exploiter quelques outils formels pour la spécification des entreprises mobiles à savoir : les REACTNets pour la spécification et la vérification de la couche Web-Services et MAUDE pour la spécification et la vérification du comportement des agents mobiles.

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PUBLICATIONS RELATED TO THIS THESIS
Conferences (1) Faiza Bouchoul -Mohammed Mostefai-Zohour Kaddem « Towards M-Manufacturing – Case Study : a Fault Tolerant Model for
ThM-Maintenance of Spare Parts with Mobile Agents » IEEE : 4 Conference: Sciences of Electronic, Technologies of

International And

Information

Telecommunications) – SETIT 07 – Hamamet marsh 25-29 2007 Tunisia (2) Faiza Bouchoul – Mohammed Mostefai « MOBIFLEX a generic architecture for healthcare systems » IEEE : First International conference on emedical systems E-Medisys 07 – FEZ october 24-26…

Risque et progrès mythe bts

|LE MYTHE DE L’AGE D’OR |
|….. Quand on étudie les différentes descriptions de l’âge d’or, on constate très vite qu’elles se ressemblent toutes. Cela n’a |
|rien d’étonnant. L’âge d’or correspond à ce que l’homme aurait dû être ou à ce qu’il sera un jour, c’est un âge hors du temps et ||l’on peut dire, sans craindre les lapalissades (1), que les hommes se ressemblent tous, dès l’instant où ils s’imaginent hors du |
|temps, de la matière, du monde présent et contingent (2). La chute de l’homme (3), sa dispersion sur toute la surface de la terre|
|(4), et les milliers de solutions inventées pour survivre traduisent justement, à travers les mythes, des différences et des ||conflits qui n’existaient pas – et ne pouvaient exister – à l’origine. Distincts, différents, voire opposés dans leur vie |
|concrète et quotidienne, les hommes deviennent identiques dans leurs désirs, leur vision d’une existence idyllique et imaginaire |
|puisqu’une telle existence implique, en général, la suppression de toutes les contraintes de la vie terrestre et mortelle. ||….. Là encore, dans l’état actuel de nos connaissances, les Sumériens (5) furent les premiers à imaginer un âge d’or à l’aurore|
|des temps. Cet âge n’a pas encore toutes les perfections que lui prêteront les textes ultérieurs, mais, dans sa simplicité, il |
|nous apparaît aujourd’hui comme l’une des expressions les plus émouvantes de la sensibilité humaine. Ce paradis, en effet, tel ||qu’il est décrit dans un poème intitulé Unmerkar et le seigneur d’Aratta, se réduit à des vœux fort modestes, dont voici |
|l’essentiel: |
|Autrefois, il fut un temps où |
|Iln’y avait pas de serpent, |
|Il n’y avait pas de scorpion, |
|Il n’y avait pas d’hyène, |
|Iln’y avait pas de lion, |
|Il n’y avait pas de chien sauvage ni de loup, |
|Il n’y avait pas de peur ni de terreur : ||L’homme n’avait pas de rival. |
|(S. N. Kramer, L’Histoire commence à Sumer) |
|….. Je crois ces quelques lignes fort instructives car elles nous plongent au cœur des problèmes et des terreurs qui hantaient ||l’homme sumérien : son rêve, son âge d’or, c’est la sécurité. |
|….. A mesure que la civilisation s’étendra, que l’homme augmentera ses chances de survie, sa protection contre les fauves, la |
|domestication des animaux et la préservation de ses récoltes, ses désirs changeront eux aussi de nature, deviendront moins ||élémentaires. Mais il faudra longtemps pour que les rêves humains aient le loisir – ou le luxe – de n’être qu’immatériels. |
|Pendant longtemps, pendant les longs siècles de l’histoire de Sumer et d’Akkad (6), l’âge d’or restera surtout un rêve matériel, |
|celui d’un temps où l’homme vivait sans peur, sans faim, dans la sécurité, l’abondance, le repos et la paix. Ce sont les quatre |
|états…

Note de synthèse

NOTE DE SYNTHESE

INTRODUCTION

La synthèse est un exercice de plus en plus pratiqué, en entreprise d’abord, et par voie de conséquence dans la plupart des écoles.

Il s’agit de vous préparer à rendre compte d’un ensemble de documents, parfois très nombreux, d’une façon claire et dynamique, afin qu’on puisse se faire rapidement un avis sans avoir besoin de prendre connaissance de cecorpus.

Nous allons donc revenir sur cet exercice en procédant étape par étape : nous envisagerons donc :

1. les sujets généralement proposés
2. la façon dont vous devez lire les documents, pour en identifier le thème et la problématique (c’est-à-dire la question autour de laquelle ils tournent)
3. la façon dont vous devez analyser chaque document pour en analyser lesidées principales
4. comment vous devez élaborer votre plan
5. les grandes phases de la rédaction

1. LES SUJETS PROPOSES

1. Le libellé du sujet

En entreprise, on vous donnera bien sûr des sujets techniques ; mais dans le cadre scolaire et universitaire, on vous donne plutôt des dossiers consacrés à un problème de société.

Un libellé précède toujours le dossier ;lisez-le attentivement car y figurent les instructions précises auxquelles votre travail doit répondre.

En effet, ce libellé vous donnera :

* le thème de la synthèse (en général)

* parfois une indication sur le plan attendu ( » vous dégagerez les causes et les conséquences… « )

* éventuellement des demandes précises ; en particulier, on vous demandera parfois de donner votreavis en conclusion.

1.2. Le dossier

On peut souvent être apeuré en lisant le dossier : quantité des documents, diversité des types de documents (images, articles, poèmes,…) ou des sujets dont ils traitent,…

Il est rare d’échapper à l’un ou l’autre de ces problèmes ; à chaque fois, il faut d’abord montrer que vous êtes capables de vous adapter… sans fuir les difficultés !

Voici quelquespistes pour échapper aux pièges les plus fréquents :

1.2.1. Cas d’un dossier très lourd

Dans ce cas de figure, il y aura toujours des documents très simples, avec une seule idée, et d’autres beaucoup plus fournis ; triez-les donc, centrez-vous sur les documents les plus riches ; vous n’aurez aucune peine à rajouter ensuite à votre plan les autres documents.

1.2.2. Cas d’un dossier avecdes documents de nature différente

comment dégager des idées d’un dessin, d’un poème ? Ici, impossible de rester complètement neutre comme on vous le demande normalement : il va bien falloir vous engager, dire quelles idées sont suggérées par telle photo, tel poème,… Pour vous en sortir, il suffit de vous laisser guider par le problème que les autres documents ont éclairé. En quoi la caricaturequ’on vous propose prend-elle position sur le même problème, par exemple ? Avec une telle démarche, les idées devraient vous venir facilement.

1.2.3. Cas d’un dossier dont les documents traitent de sujets différents

Quand cela arrive, c’est le problème le plus gênant ; vous avez quatre documents qui parlent tous de l’urbanisme, par exemple, et en voilà un cinquième qui traite des campagnes !Grande est alors la tentation de mettre de côté le document qui vous gêne… et c’est ce qu’il ne faut surtout pas faire !

Vous devez synthétiser tous les documents ; il faut donc absolument changer votre problématique et l’élargir, afin de faire rentrer le document rebelle à tout prix dans votre travail.

2. LA LECTURE DES DOCUMENTS : THEME ET PROBLEMATIQUE

En autant de lectures quevous en avez besoin (mais en faisant attention à la gestion du temps !), il va falloir identifier successivement :

* le thème (s’il n’a pas été donné dans le libellé)

* l’idée générale propre à chaque document (et que ne reflète pas forcément son titre !)

* la problématique

Cette problématique, c’est la première étape-clé du travail : c’est la question générale qu’on peut…

Dissertation misanthrope

Amorce :
La misanthropie apparaît quand on met sans artifice toute sa confiance en quelqu’un parce qu’on considère l’homme comme un être vrai, solide et fiable[1]. Puis, on découvre un peu plustard qu’il est mauvais et peu fiable.
(? Stern, Paul (1993). Socratic rationalism and political philosophy)
Ainsi, la misanthropie reflète toute l’antipathie que nous avons pour les autres hommessouvent corrompu par les avantages que leur offre la société.
C’est ce que veut évoquer ici, Jean-Jacques Rousseau, né le 28 juin 1712 à Genève et mort le 2 juillet 1778 à Ermenonville, un écrivain,philosophe de langue française.
Il était un philosophe du siècle des lumières, et un activiste révolutionnaire. Il était considéré comme « le plus grand des moralisateur moderne ». Selon lui c’était lasociété qui écrasait la liberté humaine et qui pervertissait l’homme. Il a donc vécu au 18 ème siècle et dénonçait les privilégiés de la société, et les avantages, qu’ils jugeaient injuste, que cettedernière offrait. C’était un misanthrope de son époque.
Le thème de cet énoncé évoque justement les méfaits de la société, et quel point elle peut corrompre les hommes ; ou plutôt, la misanthropie.L’énoncé est évoqué avec un je connais, ou j-j rousseau s’exprime directement à travers cette citation, il exprime sa propre façon de penser. Il donne son propre avis, ce n’est donc pas une véritégénérale.
Nous pouvons ainsi voir le contraste de cette énoncé ou rousseau opposent l’ami et l’ennemi pour donner un effet encore plus prononcé et significatif.
C’est une phrase courte, simple avecun ton assez significatif et évocateur. Nous pourrions la caractériser comme une sorte de slogan. Avec une consonance fluide.
Selon Rousseau, Les hommes qui sont bien-aimés de tous et bien vu dela société ; les nobles sont dangereux pour l’être humain. Selon lui, se serait ces hommes qui altèrent le comportement humain et serait à l’origine du mauvais fonctionnement d’une société,…

Action publique et action civile en droit

ACTION CIVILE ET PUBLIQUE EN DROIT
INTRODUCTION:
La police judiciaire a pour rôle de constater les infractions à la loi pénale, d’en rechercher leur auteur et les traduire devant une juridiction.Lors du jugement, le Ministère Public , représentant de la société , apprécie la faute et demande réparation du préjudice causé. La responsabilité aussi bien civile que pénale fait naître des droits àréparation.
La faute pénale donne naissance à l’action publique qui est l’exercice du droit reconnu à la société d’obtenir l’application d’une peine à l’auteur de l’infraction. La faute civile faitnaître l’action en dommage et intérêts représentant le droit de la personne lésée. Lorsqu’une infraction occasionne un préjudice à autrui, c’est à dire constitue en même temps une faute pénale etcivile, l’action de la personne lésée prend alors la dénommination d’action civile.
L’action publique a pour objet la poursuite de l’auteur d’une infraction devant la juridiction répressive etl’application d’une peine à cet auteur. Action répressive, elle ne peut être exercée que par le ministère public bien que ce dernier n’ait pas l’exclusivité de sa mise en mouvement. L’action civile, quant à elle,a pour objet d’accorder des D.I. à la victime de l’infraction. Elle est mise en mouvement et exercée par la personne lésée par l’infraction, ou ses ayants-droits, soit devant la juridiction civile,soit en même temps que l’action publique devant la juridiction répressive. Mais certains événements, appelés causes d’extinction, peuvent annuler définitivement l’exercice de ces actions.
Il apparaîtopportun après avoir déterminé les modalités de mise en mouvement et d’exercice de l’action publique et l’action civile, d’examiner les différentes causes d’extinction de ces actions.
PLAN :
1 – MISEEN MOUVEMENT ET EXERCICE
A) DE L’ACTION PUBLIQUE – mise en mouvement
.par qui?
.comment? – exercice
.par qui?
.comment?
B) DE L’ACTION CIVILE – mise en mouvement
.par qui?
.comment? -…

Communauté de marque

La communauté de marque est un groupe électif pérenne d’acteurs partageant un système de valeurs, de normes et de représentations (i.e. une culture) et se reconnaissant des liens d’appartenance dechacun avec chacun et de chacun avec le tout communautaire sur la base d’un attachement commun à une marque particulière.
Enjeux d’une Communauté de marque[modifier]

Les récents développements dumarketing et des recherches en comportement du consommateur conduisent à mettre l’accent sur l’identité et la culture. Parmi les notions et concepts construits pour appréhender les comportements desconsommateurs, le concept de communauté de marque propose aux marketers de s’intéresser à un groupe affin de consommateurs.
De nombreuses communautés de marque peuvent coexister autour d’une mêmemarque, rendant complexe la compréhension de leur fonctionnement. En outre les entreprises ont des frontières de plus en plus floues. Enfin les développements des technologies de l’information invitent àrevisiter les modes de relations entre les individus. Pour ces raisons, certains proposent aux marketers de prendre en compte des mondes de marque plutôt que des communautés de marque isolées. Cesmondes de marque sont constitués par l’ensemble des acteurs intéressés et attachés à la marque.
Voir aussi[modifier]

Bibliographie[modifier]
Algesheimer René, Utpal M. Dholakia et Andreas Hermann(2005), « The Social Influence of Brand Community: Evidence from European Car Clubs », Journal of Marketing, 69 (July), 19-34.
Amine Abdelmajid et Lionel Sitz (2007), « Emergence et structuration descommunautés de marque en ligne », Decisions Marketing, 46, Avril-Juin, 63-75.
Brown Stephen, Robert V. Kozinets et John F. Jr. Sherry (2003), « Teaching Old Brands New Tricks: Retro Branding and the Revivalof Brand Meaning », Journal of Marketing, 67 (July), 19-33.
Cova Bernard (2006), « Développer une communauté de marque de marque autour d’un produit de base. L’exemple de Nutella my Community »,…

Tempêtes dans l’odyssée

I)Importance dans le récit.
1) La tempête ponctue le récit.
Elle est un motif récurrent,elle ponctue le récit des aventures d’Ulysse : auchant V quand il quitte Calypso pour se rendre chez les Phéaciens. On la retrouve également dans le chant IX (vers 62-75) entre l’épisode des Ciconeset celui des Lotophages. C’est également une tempête qui les jettes sur le rivage de l’île d’Eole (chant X,vers 28-55) et enfin dans le chant XIIune tempête éclate après le passage consacré à Charybde et Scylla (vers 312-324)

2) Elle ouvre et ferme l’espacedes aventures extraordinaires d’Ulysse.
Au chant IX ; La tempête suit l’escale chez les Cicones qui appartiennent encoreà l’espace civilisé et réel ( Ismaros est une capitale, les Cicones ont des armes de bronze,ils rendent un culte à Apollon…). Or, « lecourant,la houle et le Borée quand il double le Malé » éloignent Ulysse de Cythère, c’est-à-dire de la route balisée du retour à Ithaque. La dérive vadurer 9 jours avant de rencontrer les « mangeurs de fleurs ».
En revanche, au chant V, la tempête entre l’île de Calypso et celle des Phéacinenssymbolise la derniére épreuve du monde imaginaire, Ulysse redevient un homme parmi « les mangeurs de pain ».
Les tempêtes éloignent Ulyssed’Ithaque à deux reprises, au chant IX car il s’éloigne de Cythère et au chant X avec l’outre d’Eole, la tempête éloigne donc Ulysse du retour.

Le space opera

U. Bellagamba, Le Space-Opera à l’IUT de Digne pour l’AMA ’09

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« La pédagogie de l’espace dans la science-fiction. Le space-opera, entre littérature et cinéma »

par Ugo Bellagamba Conférence prononcée à l’I.U.T. De Digne, dans le cadre de l’Année Mondiale de l’Astronomie, le 16 septembre 2009.

Introduction : Il était une fois l’espace et la science-fiction…

Permettez-moi decommencer par une citation qui me permettra d’illustrer mon propos, de faire l’économie de définitions ennuyeuses, de vous faire ressentir, par la fiction, ce que recouvre la notion de space-opera. Il s’agit des premières lignes des Cométaires, un roman datant de 1936, écrit par Jack Williamson (1908-2006), docteur en littérature anglaise, diplômé de l’Université du Colorado, inventeur du terme de «terraformation », et l’un des plus grands et des plus productifs auteurs américains du genre du XXème siècle : « Phobos tournait au rythme de la Terre, car les anciens conquérants de cette petite lune de Mars avaient réglé son mouvement selon leur impériale convenance. Ils avaient couvert ses roches stériles de verdure, l’avaient enveloppée d’un air artificiel, et, de ses palais, ils avaientgouverné les planètes telles des îles captives. Mais, leurs orgueilleuses flottes spatiales avaient été vaincues et étaient tombées dans l’oubli bien avant le milieu de ce trentième siècle. Autour du soleil, les îles humaines étaient de nouveau libres, et dans le Hall Pourpre humilié, le plus jeune héritier de cet empire perdu n’était plus qu’un prisonnier impatient. »

U. Bellagamba, Le Space-Operaà l’IUT de Digne pour l’AMA ’09

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Tout mon sujet est là, ou presque : la pédagogie de l’espace, celle du système solaire (Mars, Phobos, la Terre, le Soleil), est ici mariée, à un sens aigu de l’épopée et de l’émerveillement (un empire en crise, un prince héritier, un palais majestueux), ce que les anglo-saxons appellent le sense-of-wonder. Mariage, disais-je ? À dire vrai, je préfèreconsidérer l’histoire des rapports entre la science-fiction, littéraire comme cinématographique, et l’espace lui-même, celui que les sciences peuvent explorer et comprendre, astronomie en tête, comme des « fiançailles » qui durent depuis près de deux siècles, disons, par commodité, depuis De la Terre à la Lune de Jules Verne ; depuis si longtemps qu’elles ne peuvent plus être rompues ou concrétisées parune union définitive, tant elles sont tissées de promesses tenues et non tenues, que représentent des oeuvres intemporelles, cultes, ou irrémédiablement datées, telles que Buck Rogers, Flash Gordon, Les rois des étoiles, La faune de l’espace, La légion de l’espace, le cycle de Fondation, l’Histoire du Futur, Destination Moon, Planète interdite, Les Seigneurs de l’Instrumentalité, la série TV StarTrek, les six épisodes de Star Wars, 2001, l’odyssée de l’espace et ses suites, Dune, Hypérion, Le cycle de la Culture, etc. Ce jeu de séduction mutuel a entraîné les « fiancés » dans une valse énivrante depuis l’étroite salle de danse de notre système solaire, jusqu’aux pistes étoilées des plus lointaines galaxies. Mais la fête terminée, il arrive que les amants s’éveillent en proie à unemélancolie grise comme le régolite lunaire, ou hantés par une déception aussi profonde que les grands canyons martiens. Chacun reprend ses habitudes, en se faisant la promesse qu’on ne l’y reprendra plus. L’espace s’en retourne auprès de la science, qui, de prouesses techniques en typologies révisées, fait avancer notre connaissance de l’univers, établit la composition des anneaux de Saturne, redéfinit àl’envi la notion de planète, classe les soleils comme s’ils n’étaient que les pièces de la collection d’une humanité philatéliste. La science-fiction, de son côté, se détourne

U. Bellagamba, Le Space-Opera à l’IUT de Digne pour l’AMA ’09

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parfois de l’espace au sens astronomique du terme, pour plonger dans l’exploration d’autres thématiques. Conservant son impertinente liberté , elle…

Dissertation la bourse

La Bourse profite t-elle toujours au financement de l’économie ?

Le rôle de la bourse est en principe de financer les entreprises, elles vont s’adresser directement à l’épargne publique c’est a dire aux agents a capacité de financement pour combler le manque des agents a besoins de financement. Une action est une part du capital d’une société sous forme de titre négociable qui suit en généralle court de la conjoncture économique. Par contre l’obligation n’est pas un titre de propriété c’est un titre de créance qui garantit une rentabilité fixe.
Ce marché s’est développé au milieu des années 80, ainsi nous avons eu 10 fois plus de transaction d’actions entre 1980 et 1990 et 30 fois plus au niveau des obligations. Les entreprises peuvent donc émettre des actions qui sont des titres depropriétés librement cessibles. Aujourd’hui, l’indice CAC 40 atteint plus de 6000 points, mais nous avons traversé une forte crise boursière et on peut ainsi s’interroger sur les limites du système boursier même si il a énormément joué dans le développement de ces 20 dernières années. En quoi le système financier actuel peut être un danger pour l’économie réelle ? Quelles sont ces limites ?

Lemarché financier permet aux entreprises, par le biais du financement désintermédié de se procurer des liquidités sans avoir à s’endetter. C’est à dire que dans un système de financement classique l’entreprise en passant par une banque va devoir s’endetter ce qui n’est pas forcément conseillé dès la création d’une entreprise ; dans le cas présent, les entreprises qui font appel aux marchésfinanciers économisent les couts de l’intermédiation bancaire par la vente de parts de leurs capital. Par ce mécanisme chaque entreprise peut donc investir a moindre cout et sans avoir de soucis de rendement et ainsi faire fonctionner le multiplicateur d’investissement qui donnera une augmentation des profits et donc des salaires puis hausse de la consommation, c’est un cercle vertueux. L’entreprise peutémettre des actions pour augmenter son capital, le risque est de modifier la structure! de l’assemblée générale de l’entreprise et donc que le fondateur de la société ne puisse plus la contrôler. Les nouvelles actions sont émises sur le marché primaire. Ensuite, les actions sont cotées au marché secondaire, le marché secondaire c’est le marché sur lequel s’échange les valeurs mobilières aprèsleurs émissions. Aujourd’hui c’est grâce a ce procédé que les entreprises naissantes peuvent ne pas s’endetter et donc être créancière dès leurs créations.
Progressivement de nouveaux marchés vont apparaître comme par exemple le second marché qui va être crée en 83 pour les moyennes entreprises, il y a également le nouveau marché crée en 96 pour les sociétés de hautes technologies. Les marchés àterme vont aussi apparaître comme le MATIF, celui-ci permet de limiter les risques. De plus vont être développés aussi les OPCVM (organisme de placement collectif en valeurs mobilière) dont les SICAV (société d’investissement à capital variable) qui vont permettre de limiter les risques en diversifiant les portefeuilles. De plus, vont se développer les fonds de pensions qui sont des caisses deretraites privées par capitalisation, mais aussi les Hedge funds, ainsi que des fonds souverains dans les pays du Sud, dont ceux de l’OPEP qui gèrent des sommes énormes. C’est l’ouverture d’un processus de libéralisation, avec les 3D « Déréglementation, Désintermédiation et Décloisonnement ».

Mais cette libéralisation du système financier possède malheureusement des limites comme on a pu l’observerdurant ces dernières décennies, par des crises et des scandales financiers.

Le marché financier a été détourné de son rôle d’instrument des restructurations (fusion, absorption, prise de participation…). Certaines OPA (offre publique d’achat) ont été faite dans une logique purement financière c’est à dire qu’il s’agissait de faire progresser le titre pendant un certain temps et puis de…

Henry mendras

Le cas des agriculteurs est exemplaire. Autrefois isolés du reste de la société et repliés sur leurs traditions, les paysans sont devenus de véritables entrepreneurs, intégrés à l’économie de marché et à la société de consommation de masse comme la majorité de la population française.

Un ouvrage du sociologue Henri MENDRAS intitulé « La fin des paysans » (1970) soulignait ladisparition, non pas du métier d’agriculteur mais d’un style de vie à part, fait d’autarcie économique relative, de rythmes de vie réglés par le temps et les saisons, d’un langage, de fêtes et de rites spécifiques, d’une forte tradition orale. Mode de vie caractérisé par un triple isolement : isolement familial, isolement économique (on produit soi-même de quoi satisfaire des besoins limités, on estpeu dépendant des marchés), isolement social (il y a peu d’échanges avec le reste de la société). Ce mode de vie a été préservé plus longtemps en France, du fait de la résistance des ruraux au déracinement et au travail en usine tout au long du 19e siècle.

La modernisation de l’activité agricole s’est effectuée à marches forcées après la Seconde Guerre mondiale avec la complicité desdirigeants syndicaux. Tracteurs et autres machines, engrais, sélection des semences, alimentation industrielle du bétail se sont rapidement imposés dans les campagnes françaises, entraînant un considérable bond en avant de la productivité et un exode rural massif. Pour survivre de sa seule activité agricole, il est aujourd’hui nécessaire de se spécialiser dans des productions rentables, de setenir informé des évolutions des marchés, de lire la presse professionnelle, de rencontrer des techniciens, de savoir négocier avec son banquier, etc. Le paysan n’existe plus, il a été remplacé par l’agriculteur, un métier de chef d’entreprise comme un autre, avec ses avantages et ses risques.

Du coup, cette catégorie de la population s’est progressivement fondue dans le reste de lapopulation. Les agriculteurs habitent des maisons qui ressemblent à des pavillons de banlieue, les enfants adultes ne vivent plus chez leurs parents, ils regardent les mêmes programmes de télévision que les autres, font leurs courses dans les mêmes grandes surfaces, envoient leurs enfants dans les mêmes établissements scolaires et portent le jean le dimanche. Nombre de femmes d’agriculteurs, voireles maris eux-mêmes, sont amenés à exercer des métiers non agricoles pour compléter les revenus familiaux. Certaines familles choisissent même de résider en ville et non sur l’exploitation. Ce décloisonnement du monde paysan est une transformation majeure des dernières décennies. Elle a grandement participé au mouvement d’homogénéisation des manières de vivre dans les sociétés occidentales.D’une manière générale, la période de prospérité exceptionnelle d’après-guerre a profité à toutes les couches de la société. Mais en permettant à la grande masse de la population d’accéder aux biens de la société de consommation, cette période a aussi fortement contribué à rapprocher les modes de vie des différentes catégories sociales.

On commence vers la fin des années 60 à parlerd’embourgeoisement de la classe ouvrière, car beaucoup d’entre eux vont pouvoir faire l’acquisition des équipements de base du foyer (à l’époque, la norme de consommation comprend le réfrigérateur, la télévision, la machine à laver, la salle de bain et, bien sûr, l’automobile) et consommer les mêmes biens et services que les couches sociales plus aisées.

A la même époque, les tenuesvestimentaires s’uniformisent (à l’exemple du jean (« bleu de travail » américain à l’origine) qui a conquis toutes les catégories sociales) et il devient plus difficile de distinguer le milieu social d’appartenance. On voit des familles ouvrières rouler en Mercedes et des bourgeois en 2 CV. Les supermarchés qui fleurissent dans tout l’hexagone n’ont pas prévu de file spéciale pour leurs…