Chômage en france

xcLe chômage en France

Introduction :
La France connaît un fort taux de chômage depuis les années 1980, les chiffres du chômage ont commencé à augmenter dès les années 1960. Le chômage existait auparavant, mais son faible niveau n’en faisait pas un élément important des débats de société et de la vie économique du pays.
Avec les chocs pétroliers des années 1970, le chômage reste à unniveau élevé jusqu’au milieu des années 2000 – autour de 10 % – alors que d’autres pays développés parviennent à revenir à des niveaux plus ou moins proches du plein-emploi.
Mesuré au sens du BIT ( Bureau International du Travail ) et selon l’interprétation d’Eurostat (une direction générale de la Commission européenne chargée de l’information statistique à l’échelle communautaire ), le taux dechômage s’élève à 9,6 % au deuxième trimestre 2009 en France métropolitaine (2 000 000 chômeurs), et à 10 % si les départements d’outre-mer sont inclus.

Définition :
Le chômage est la situation d’une personne qui, souhaitant travailler et ayant la capacité de le faire (âge notamment), se trouve sans emploi malgré ses recherches. L’absence d’emploi peut résulter d’une entrée dans la vie active, dudésir de retrouver un emploi après une période d’inactivité, suite à un licenciement, à une démission volontaire ou à un désir de changer d’activité.
Statistiques :
En moyenne sur le troisième trimestre 2010, le taux de chômage au sens du BIT s’établit à 9,7 % de la population active en France (y compris les Dom Tom). Pour la France métropolitaine, le taux de chômage s’établit à 9,3 %, soit2,6 millions de personnes. Il est stable par rapport au deuxième trimestre 2010.
Plus généralement en France métropolitaine, 3,4 millions de personnes ne travaillent pas mais souhaitent travailler.

Baisse du chômage partiel :
L’Insee ( Institut National de la Statistique et des Etudes Economique ) a indiqué que le chômage avait augmenté de 1.1 point au premier trimestre 2009, touchant ainsi 8.7% dela population active.
Au troisième trimestre 2010, la part des personnes en situation de sous-emploi ( travaillant à temps partiel et souhaitant travailler plus ) baisse légèrement et s’établit à 5,6 % des personnes en emploi. Cette baisse est liée à celle du chômage partiel, qui passe de 0,5 % des personnes en emploi à 0,4 % et tend vers son niveau d’avant 2008. Le temps partiel subi est stable à5,2 % des personnes en emploi.
Le taux d’emploi des 15–64 ans est stable à 63,8 % au troisième trimestre 2010. Cette stabilité masque une baisse des CDI de 0,2 point par rapport au deuxième trimestre révisé, et une stabilité de la part des personnes en CDD et en intérim à 6,6 %. Le taux d’emploi en CDI s’établit à 48,8 %.

Les causes du chômage :
Ces chiffres sont la conséquence de la crise.Elle a détruit de l’activité et donc de l’emploi. Vu la conjoncture et les chiffres catastrophiques du PIB, on ne pouvait que s’attendre à une telle poussée du chômage. Cette augmentation est très inquiétante car elle va, de fait, alimenter la récession et la baisse de la consommation. Mais ça aurait pu être pire car l’augmentation du chômage a été amortie par la démographie. Aujourd’hui, il yautant d’entrants sur le marché du travail que de sortants, ce qui limite les dégâts. En 2000, par exemple, il y avait un écart de 250 000 entre ces deux catégories. Si la crise avait éclaté cette année là, il y aurait eu une explosion encore plus forte du chômage…

Les conséquences du chômage :

Tous les analystes des situations de chômage mettent en évidence les graves conséquences du chômagesur les individus et la collectivité. C’est pourquoi les enjeux de la lutte contre le chômage touchent à des domaines très variés :
A . Les enjeux de santé publique :
Le chômage mal vécu peut déboucher sur des problèmes médicaux graves, entre autres :
. des troubles mentaux et psychologiques ( dépressions, insomnies, migraines, etc.) ;
. des troubles physiques et vieillissement…