Cls structuralisme

Application de l’analyse structurale au système de parenté.
Trois dimensions universelles aux sociétés humaines :
– Parler
– Prohibition de l’inceste (CLS pense cette prohibition comme un interdit mais il y a également une dimension positive de prescription, indique la conduite à tenir)
– Religion
Religion et prohibition de l’inceste sont des conséquences du fait que l’on parle.L’universalité de la prohibition de l’inceste.
Mariage : fait pour un homme de s’unir avec une ou plusieurs femmes. Union physiologique et institutionnelle (caractère social) avec plusieurs phénomènes comme juridiques et rituels.
CLS : opposition entre l’acte sexuel qui est fait de nature et le mariage qui est fait de culture. Nature/culture => discutable…
Successeurs de CLS (Descola par exemple) :opposer nature et culture ne peut pas être universel. Dans certaines sociétés, il n’y a pas cette opposition.
On ne peut pas dire que la sexualité soit un fait de nature (selon le prof).
Cette opposition de CLS entre sexualité/nature et mariage/culture est fragile. Mais il ne peut pas fonder son analyse structurale sans celle-ci.
On retient donc cette opposition binaire.
Deux idéesfondamentales :
• La mariage entre deux individus n’est pas toujours possible, dans toutes sociétés, prohibitions. Unions interdits qui, quand on les pratique = inceste. Ces pratiques sont souvent sévèrement punies et réprimées.
L’inceste ne fait objet d’aucune loi positive car c’est tabou. Il y a des lois qui punissent mais elles ne disent pas « il est interdit de… », c’est un tabou qu’on ne peut pasdépasser. Raison de logique : débat Malinowski/Freud au titre de la non universalité du complexe d’ Œdipe. Question de logique : une société ne peut exister que s’il y a une prohibition qui porte sur l’auto engendrement = signifiant qui pourrait se signifier lui-même.
Or, jamais sauf un : Dieu = celui qui n’a pas de nom, type d’instance. Donc, on s’en fout qu’il y ait ou non universalité du complexed’ Œdipe, en tout cas, il y a nécessité d’une instance qui fasse qu’on ne peut pas se signifier soi-même. [C’est toujours du côté de l’autre qu’on a une chance de trouver une réponse car c’est toujours de l’Autre que nous viennent nos idées, ça relativise la question de la propriété intellectuelle]
C’est justement parce que ces unions sont interdites qu’ils suscitent le désir, du moins sur leplan inconscient.
• Les règles de mariages sont des règles combinatoires « codifiant l’échange d’une certaine denrées : les femmes », CLS. Problème avec les féministes auxquelles il répond que les femmes en gros, sont une denrée mais particulière puisqu’elles parlent.

Deux questions liées :
– Quelles sont les règles de la prohibition de l’inceste ? = Pourquoi
– Quelles sont lesconditions de l’échange des femmes ? = Quels sont les algèbres du mariage ? = Comment
Lire le premier chapitre des Structures élémentaires de la parenté ainsi que la conclusion.
Au point de départ, il y a la théorie de la prohibition de l’inceste. CLS réfute les « tentatives réductionnistes qui situent la prohibition de l’inceste soit dans la culture soit dans la nature » = médiation entre existencebiologique et existence sociale de l’homme selon CLS. Selon le prof, pas d’existence biologique puisque pas d’homme sans le langage.
Garantie pour CLS : métastructure, c’est l’esprit humain pour lui, le fonctionnement du cerveau. Pour le prof, il n’y a pas de garantie.
Même si CLS insiste sur le social, c’est quand même du côté de la nature qu’il faut chercher le déterminisme.
Prohibition del’inceste pour CLS : interdit (= affirmation de la prééminence du collectif sur l’individuel, de l’organisation sur l’arbitraire, du social sur le naturel) + prescription (= conduite prescrite, instaurée, c’est la nécessité de l’échange des femmes : car ne pas prendre sa sœur ou sa mère, ça force à aller chercher ailleurs). Donc l’échange des femmes a une fonction qui consiste à rétablir…