Comme un chevreuil
Marc-André Guy
Français écriture et littérature
Comme un chevreuil
Poème
Travail présenté à M. Gino Bergeron
Cégep St-Félicien
6 mars 2010
Comme un chevreuil
Dans ce texte,Ronsard se compare à un chevreuil qui est libre de faire ce qu’il veut et qui laisse la vie le mener où bon lui semble. Il commence d’abord à décrire le chevreuil comme étant un être libre qui se gambadedans la nature. Le personnage alors confiant et insouciant s’aventure dans la vie et expérimente. Tel un jeune cervidé, il découvre des facettes de la vie qui lui était inconnues. Alors qu’il pensaitque rien ne pouvait mettre un terme à sa liberté et qu’il ne trouverait jamais l’amour, il est frappé de désir pour quelqu’un et de ce fait, il devient alors une proie mortellement touchée. Maiscontrairement à l’animal, cette blessure n’est pas physique, mais plutôt émotionnelle, car son cœur est épris passionnément d’une personne et de plus ceci met un terme à sa liberté totale. Le poème nous neprécise pas si cet amour était partagé.
Le thème principal de ce poème est le chevreuil et le champ lexical relié à ce dernier est le suivant : « brouter, bois, flanc, printemps, mont, vallée(vers 3, 4, 14, 1, 6, 6) ». Le mot «bois (vers 4)» signifie que lorsqu’il est dans la nature, il se sent en sécurité, puisqu’il est à l’abri de tous les chasseurs. Cependant, quand il en sort, il sera àdécouvert et à risque d’être abattu. L’autre mot tiré du champ lexical est le mot «flanc (vers 14)» et ce dernier représente le cœur du poète. Ensuite, au troisième vers, Ronsard utilise la métaphoresuivante : «Pour mieux brouter l’herbette emmiellée». Elle a pour but de préciser que l’herbe que le chevreuil mange est savoureuse. Ensuite, une métonymie se retrouve au vers 8 : « […] où son pied leconduit ». Cette figure remplace la curiosité par le moyen de locomotion. Cette curiosité peut lui être fatale, car elle pourrait le conduire dans des endroits traîtres, mais il ne s’en soucie…