Commentaire candide chapitre 30
Plan commentaire Candide chapitre 30
Introduction :
Candide est un conte philosophique de Voltaire, dans lequel l’auteur se sert des péripéties du jeune Candide et de son précepteur Panglosspour ridiculiser la philosophie optimiste d’une part, pour promouvoir certaines valeurs chères à l’auteur d’autre part. Dans l’épilogue, nous verrons quels bilans du conte dresse l’auteur , en nousintéressant tout d’abord à la dérision finale de l’optimisme, puis à l’évolution de Candide, avant de nous intéresser à la philosophie du travail proposée.
I) L’incurable optimiste
Dérision del’optimisme passe une nouvelle fois par Pangloss, qui paraît incurable
1) Un bavardage inutile
– Longue énumération des rois : étalage de culture et multiplication d’exemples qui prêtent à sourire etne font pas avancer le débat.
– Citation latine et déduction proche de la tautologie ( « pour qu’il travaillât » = « pas né pour le repos »
– Inaction de Panglos prouvée dans le dernier paragraphe: chacun a une activité sauf Pangloss : « Pangloss disait quelquefois à candide » ; quelquefois = idée de ressassement du discours.
2) L’absence d’esprit critique
« selon le rapport de tous lesphilosophes » + références à la Bible = incapacité de Pangloss (et des autres philosophes optimistes) à penser par eux-mêmes.
3) Un raisonnement absurde
– Dernière phrase de Pangloss : décalageentre épreuves évoqués et la récompense (« des cédrats confits et des pistaches » qui souligne une nouvelle fois le ridicule de la théorie optimiste.
=> Pangloss n’a pas changé depuis le début duconte, mais il a perdu toute influence sur son disciple.
II) L’apprentissage de Candide
1) Le mépris du maître
– Candide interrompt Pangloss ; il reprend son discours avec des tournuresmoqueuses « Je sais aussi » ; « Cela est bien dit, mais… ». Il est débarrassé de la tutelle de son maître et de sa vision optimiste.
2) Un homme curieux et raisonnable
– Interroge et écoute le…