Conflits sociaux

– 1 –
MONTREZ QUE L’EVOLUTION DES STRUCTURES DE L’EMPLOIS, AU COURS
DES TRENTE DERNIERES ANNEES, A CONDUIT À UN AFFAIBLISSEMENT
DES CONFLITS.
En 1974, a eu lieu une crise économique, suite à la saturation du marché et, après
l’ouverture des frontière, à une concurrence extérieur de plus en plus forte. Le
modèle imposé par Ford et Taylor est en difficulté. Apparaît alors une crise qui amodifié les structures de l’emplois.
On peut se demander en quoi les structures de l’emploi conduisent à un
affaiblissement des conflits ?
Apres avoir étudier l’évolution des structures de l’emplois, il semble utile de
voire en quoi elles ont conduit à un affaiblissement des conflits.
I- L’évolution des structures de l’emploi.
Au cours des trente dernières années, les structures de l’emploi ontété
profondément modifié.
L’évolution des structures de l’emploi s’est faite par l’apparition du néotaylorisme.
Le taylorisme connaît une renaissance dans certains domaines de
l’économie. Le travail en mouvement simple et répétitif s’est élargie à d’autre
domaine que celui ouvrier, comme par exemple la banque, ce qui est la
conséquence de la tertiairisation, pour répondre à l’impératif dela clientèle et
rester compétitif.
D’autre part, depuis les années 70, il y a eu une segmentation du marché de
l’emplois : le marché centrale ou typique, qui prend en compte une main d’oeuvre
qualifié et polyvalent travaillant en contrat à durée déterminé (CDD), puis le
marché périphérique, ou atypique qui prend en compte une main d’oeuvre
spécialisé et peu compétente, victime de chômage ettravaillant surtout en CDI.
Il y a enfin le marché sous terrain ou informel qui se définit par l’économie
clandestine. En somme, après la période des Trente Glorieuses, ou régnait la
consommation et la production de masse avec le modèle taylorien, apparaissent
depuis les années 70 les emplois atypiques.
Ses emplois précaires n’offrent pas les mêmes garanties sociales et juridiques
que les CDIet depuis les années 80 ils sont en progression. Ces emplois peuvent
prendre la forme de contrat à durée déterminé (CDD), contrat jeune, intérim ou
encore apprentis. Ainsi, en 1985, il y avait 113 milliers d’intérimaires et 514
– 2 –
milliers en 2002. De même, sur l’ensemble des salariés en France, ils étaient 3,9
% à avoir un emploi limité en 1985 et ils étaient 9,9 % dans le même cas en2002.
Ces emplois, ou encore la flexibilité quantitative externe, constitue une véritable
évolution de l’emploi car le salarié n’a plus la sécurité de l’emploi et son salaire
est généralement assez faible. Le salarié reste peu de temps dans l’entreprise, il
n’a pas le temps d’évoluer au sein de l’entreprise. Face à ces emplois précaire, il y
a une exclusion du système de consommation, car lerevenu est faible et
irrégulier.
Enfin, face à la concurrence de plus en plus forte, les entreprise ont recours de
plus en plus souvent à la sous-traitance, c’est-à-dire qu’elles confient une partie
de leur tâche à d’autre entreprises, et aux flux tendus ou just-in-time, ce qui
signifie qu’elle adapte leur production à la demande du client.
L’évolution des structures de l’emploi et notammentl’apparition du travail
précaire amène à un affaiblissement des conflits du travail.
II- Un affaiblissement du conflit
Ces trente dernières années, les conflits du travail ont fortement diminué sans
pour autant disparaître. Il y a une variation à la baisse des conflits de classe,
c’est-à-dire de la lutte pour le partage de la valeur ajoutée. Cette dernière se
répartit principalement entrel’entrepreneur et les salariés. De plus on assiste à
un déclin des acteurs du conflit, que se soit de la part des syndicats ou des
partis politiques. Pour ces derniers, cela s’explique par les modifications des
structures de l’emploi car le nombre d’ouvriers a sensiblement diminué l’emploi se
tournant d’avantage dans le secteur tertiaire. Les ouvriers concentrent tout de
même près de 70% des…