Culture générale
Culture G :
• nature d’un être :
1) Initialement, principe dirigeant le développement d’un être (cf. étym).
La nature s’oppose dans ce cas, en tant que cause, à l’art et à la technique.
2) Essence, ensemble des caractères qui définissent un être comme conforme à son espèce.
Ex. nature humaine, présente en tout homme.
3) Tout ce qui est inné ou spontané dans une espèce.
S’oppose alors àla culture (Cf. homme à l’état de la nature – Rousseau ) ou, dans le langage de la théologie, à la révélation et à la grâce.
4) Dans un sens plus particulier, désigne les caractères propres à un individu qui le distinguent d’un autre.
Cf. « C’est dans sa nature »
• nature en général
La nature est alors l’ensemble des réalités (règne animal, minéral et végétal) soumises à des lois générales.
Cesens se spécialise ensuite :
1) Ensemble de ce que Dieu a créé ou, dans une perspective non chrétienne, de tout ce qui existe; ensemble des êtres soumis à une causalité de type mécanique (par opposition à la liberté ou à l’esprit).
2) Le monde visible en tant qu’il s’oppose à ce qui est d’ordre affectif, spirituel ou intellectuel.
3) Par opposition à surnaturel, ce à quoi nous sommes habitués.Cf. Pascal, habitude, « seconde nature.
• Culture
1) au sens humaniste, il désigne l’instruction;
2) au sens anthropologique, il désigne l’ensemble des comportements acquis et de leurs productions constitutif de la civilisation.
1ere partie : Fondations
1 / Nature
Fonder = acception précise, fond= durable = qui a des fondements.
La Fondation suppose une verticalité, un enfouissement.Allons fonder = dans la durée.
Etat de nature =Etat fictif, nature alteré en culture.
La nature, viens de nascor [latin = naitre, grec (physis)= jaillissement, surgissement, pas d’antécédent, spontaneité].
Pour Aristote, ce qui caracterise la nature = spontaneité en nous/
N = S + F
A = non-S + F (VIE)
H = S +non- F (ART)
Où N = nature, S = spontaneité, F = finalité, H = hasard, A = artifice.
«Fatum non datum » Kant = déterminisme : « nécessité condL, et donc intelligible. » Critique de la raison pure. « C’est donc une loi a priori de la nat, que rien n’arrive par un hasard aveugle, et de même il n’y a pas ds la nat de nécessité aveugle mais seulement de nécessité condL ».
Dans le paradoxe d’Achille et de la tortue, formulé par Zénon d’Élée, il est dit qu’un jour, le héros grecAchille a disputé une course à pied avec le lent reptile. Comme Achille était réputé être un coureur très rapide, il avait accordé gracieusement à la tortue une avance de cent mètres.
Zénon d’Élée affirme alors que le rapide Achille n’a jamais pu rattraper la tortue. « En effet, supposons pour simplifier le raisonnement que chaque concurrent court à vitesse constante, l’un très rapidement, et l’autretrès lentement ; au bout d’un certain temps, Achille aura comblé ses cent mètres de retard et atteint le point de départ de la tortue ; mais pendant ce temps, la tortue aura parcouru une certaine distance, certes beaucoup plus courte, mais non nulle, disons un mètre. Cela demandera alors à Achille un temps supplémentaire pour parcourir cette distance, pendant lequel la tortue avancera encore plusloin ; et puis une autre durée avant d’atteindre ce troisième point, alors que la tortue aura encore progressé. Ainsi, toutes les fois qu’Achille atteint l’endroit où la tortue se trouvait, elle se retrouve encore plus loin. Par conséquent, le rapide Achille n’a jamais pu et ne pourra jamais rattraper la tortue ».
– Aspect environnemental de la nature
– Aspect vital
Le double aspect des chosesnous inscrit dans un rapport a la temporalité.
Nature = permanence= essence=saisonnier=dimension vital de la nature=cycle (eternel dans le temps)
Nature associé a pureté, origine, ressourcement, authenticité. « Idealisation du rural » = surrepresentation du monde rurale. Nature = permanence, repetitivité, phénomene repeté, notion de temporalité.
La nature n’existe pas, c’est idéal. Si…