La désobéissance volontaire à la loi relève de l’objection de conscience. Lorsque que ta conscience te dicte de faire quelque chose, tu peux désobéir à la loi.

C’est par exemple ce que font lesopposants aux régimes totalitaires, qui publient des pamphlets contre leur dictateurs, alors qu’il est interdit de critiquer le pouvoir en place. Ils se placent sous la protection de juridictionsinternationnales qui jugent (ou non) du bienfondé des prises de positions pour défendre et protéger ces opposants (ils deviennentd alors réfugiés politiques).
Je dirai même que c’est un devoir de citoyend’enfreindre la loi si celle-ci t’empeche d’agir pour le bien commun… apres il ne faudrait pas mal l’interpréter en prétextant l’objection de conscience à tout va…
Exemple auquel je pense, vu queça a récemment concerné quelqu’un que je connais: une sage femme apprend qu’une femme qui va accoucher est séropositive et que son mari n’est pas au courant. Elle peut prendre la décision de braver lesecret médical en révélant au mari la vérité, et se défendre en disant qu’elle ne pouvait, du point de vu humain, pas se taire et laisser le mari s’exposé encore plus à la maladie.

Il seraitdéraisonnable de dire qu’il faut désobéir à la loi tout comme d’affirmer le contraire. D’une part, tout système ne doit pas être figé s’il veut prétendre au meilleur, et doit donc subir une remise enquestion perpétuelle. Si on en est là aujourd’hui, c’est bien que nos ancêtres ont violés certaines lois et ont fait avancer les choses. D’autre part, affirmer que la désobéissance est synonyme de progrèsrisque de donner naissance à une systématisation de cet acte, ce qui n’aurait aucun intérêt puisque la critique est bénéfique que lorsqu’elle est constructive.
Ton sujet dérive « K.F.E. » là… si toninterrogation sous entends l’utilité des lois, de valeurs universelles comme la liberté (d’ailleurs il y a déjà un topic sur ce thème)… je dirais oui évidement, même si ce n’est pas un choix…