Dissertation la bourse

La Bourse profite t-elle toujours au financement de l’économie ?

Le rôle de la bourse est en principe de financer les entreprises, elles vont s’adresser directement à l’épargne publique c’est a dire aux agents a capacité de financement pour combler le manque des agents a besoins de financement. Une action est une part du capital d’une société sous forme de titre négociable qui suit en généralle court de la conjoncture économique. Par contre l’obligation n’est pas un titre de propriété c’est un titre de créance qui garantit une rentabilité fixe.
Ce marché s’est développé au milieu des années 80, ainsi nous avons eu 10 fois plus de transaction d’actions entre 1980 et 1990 et 30 fois plus au niveau des obligations. Les entreprises peuvent donc émettre des actions qui sont des titres depropriétés librement cessibles. Aujourd’hui, l’indice CAC 40 atteint plus de 6000 points, mais nous avons traversé une forte crise boursière et on peut ainsi s’interroger sur les limites du système boursier même si il a énormément joué dans le développement de ces 20 dernières années. En quoi le système financier actuel peut être un danger pour l’économie réelle ? Quelles sont ces limites ?

Lemarché financier permet aux entreprises, par le biais du financement désintermédié de se procurer des liquidités sans avoir à s’endetter. C’est à dire que dans un système de financement classique l’entreprise en passant par une banque va devoir s’endetter ce qui n’est pas forcément conseillé dès la création d’une entreprise ; dans le cas présent, les entreprises qui font appel aux marchésfinanciers économisent les couts de l’intermédiation bancaire par la vente de parts de leurs capital. Par ce mécanisme chaque entreprise peut donc investir a moindre cout et sans avoir de soucis de rendement et ainsi faire fonctionner le multiplicateur d’investissement qui donnera une augmentation des profits et donc des salaires puis hausse de la consommation, c’est un cercle vertueux. L’entreprise peutémettre des actions pour augmenter son capital, le risque est de modifier la structure! de l’assemblée générale de l’entreprise et donc que le fondateur de la société ne puisse plus la contrôler. Les nouvelles actions sont émises sur le marché primaire. Ensuite, les actions sont cotées au marché secondaire, le marché secondaire c’est le marché sur lequel s’échange les valeurs mobilières aprèsleurs émissions. Aujourd’hui c’est grâce a ce procédé que les entreprises naissantes peuvent ne pas s’endetter et donc être créancière dès leurs créations.
Progressivement de nouveaux marchés vont apparaître comme par exemple le second marché qui va être crée en 83 pour les moyennes entreprises, il y a également le nouveau marché crée en 96 pour les sociétés de hautes technologies. Les marchés àterme vont aussi apparaître comme le MATIF, celui-ci permet de limiter les risques. De plus vont être développés aussi les OPCVM (organisme de placement collectif en valeurs mobilière) dont les SICAV (société d’investissement à capital variable) qui vont permettre de limiter les risques en diversifiant les portefeuilles. De plus, vont se développer les fonds de pensions qui sont des caisses deretraites privées par capitalisation, mais aussi les Hedge funds, ainsi que des fonds souverains dans les pays du Sud, dont ceux de l’OPEP qui gèrent des sommes énormes. C’est l’ouverture d’un processus de libéralisation, avec les 3D « Déréglementation, Désintermédiation et Décloisonnement ».

Mais cette libéralisation du système financier possède malheureusement des limites comme on a pu l’observerdurant ces dernières décennies, par des crises et des scandales financiers.

Le marché financier a été détourné de son rôle d’instrument des restructurations (fusion, absorption, prise de participation…). Certaines OPA (offre publique d’achat) ont été faite dans une logique purement financière c’est à dire qu’il s’agissait de faire progresser le titre pendant un certain temps et puis de…