Dissertation « toute vie véritable est rencontre »
« Toute vie véritable est rencontre »
On se demande souvent quel est le but de la vie humaine et ce qui nous fait avancer. La réponse à cette question pourrait-elle se trouver dans les rencontres ? Martin Burber disait « Toute vie véritable est rencontre ». Est-ce réellement le cas ? Quels sont les impacts des autres sur nos vies et pourrions-nous vivre sans eux ?
De tout temps,l’homme a appris à vivre en communauté, et qui dit communauté dit rencontre, que ce soit d’un membre de la famille, d’une autre tribu ou d’un inconnu. Depuis l’arrivée de l’être humain sur terre, beacuoup de choses ont changé. De la manière de vivre aux technologies, un homme du passé aurait du mal à s’y retrouver dans le monde actuel. Une chose cependant est restée intacte ; la rencontre entre lesindividus. Hier comme aujourd’hui, l’homme fait des rencontres et a besoin de l’autre. Jamais nous n’avons vu quelqu’un vivre constamment et entièrement seul.
En effet, toute vie humaine commence par la rencontre de deux êtres : l’enfant et sa mère. Or, comme le dit Jules Delavigne « Les débuts sont là pour donner du sens aux fins ». Avant de parler de « fins », il nous faut parler de « vie », carsans vie il n’y aurait pas de mort. Ces deux concepts sont fortement liés, ce qui se rapporte à l’un se rapporte généralement à l’autre. Dès lors si les rencontres ont un impact sur notre mort, elles en ont aussi un sur notre vie. Demandez à un homme sur son lit de mort quels souvenirs il gardera de la vie, jamais il ne vous parlera d’un moment qu’il a vécu seul. La raison en est toute simple ;l’être humain n’est pas fait pour la solitude.
Il n’existe aucune vie sans rencontre. Vivre c’est rencontrer et rencontrer c’est vivre. Selon le Petit Robert, vivre c’est respirer, grandir, se nourrir, se reproduire. Mais au sens plus large du terme, nous pouvons dire que vivre c’est parler, partager, rire, profiter. Tout ceci se fait rarement seul.
Combien de temps sauriez-vous tenir envivant absolument seul ? Je me donne quelques jours, plusieurs semaines tout au plus. Privé de tout contact humain, l’homme est d’abord installé par l’ennui. Quand bien même il réussirait à s’occuper seul, viendra vite le moment où le besoin des autres se fera implacablement sentir ; le besoin de parler, d’être écouté ou plus naturel encore le besoin alimentaire ou médical. En effet, l’homme n’a pasl’instinct d’un solitaire. Il a toujours eu besoin des autres pour se nourrir, se loger, survivre. Si l’homme était fait pour ne rentrer en contact avec aucun autre individu, il aurait fallu qu’il possède toutes les connaissances, et encore devraient-elles être innées afin qu’il n’y ait pas de rencontre entre l’ « élève » et le « professeur ».
Par rencontre, il ne faut pas seulement comprendreamitié ou amour. Croiser quelqu’un dans la rue, le regarder à peine, c’est déjà faire une rencontre. Toute notre vie nous sommes donc disposés à la rencontre. Certaines seront plus importantes, d’autres moins. Nous en oublierons alors que plusieurs nous suivront jusqu’à la tombe.
Bien sûr, chaque être rencontré n’aura pas un impact sur notre vie. L’inconnu de tout à l’heure nous laissera laplupart du temps complètement indifférent. Mais c’est peut-être toutes ces petits rencontres bénines qui nous aident à comprendre quand quelqu’un est important pour nous et à filtrer nos rencontres. Un tel ne nous fera pas le même effet qu’un aute. Mais, même si nous ne nous souvenons plus d’un, ils auront, parfois malgré eux ou même malgré nous, tous deux fait partie de notre vie. Des inconnus auxmembres de la famille, en passant par les camarades de classe ou les collègues de travail, la vie est une éternelle succession de rencontres.
Il est certain que si certaines rencontres nous font avancer, d’autres ont des conséquences beaucoup plus négatives sur nos vies. Déceptions, pleurs, chagrins, douleurs sont aussi causés par « les autres ». Il nous arrive même de penser que la vie…