Donc voilà il s agit d un document sur l etude comparative de sophocle et anouilh
RONSARD , Odes , 1550
Mignone, allons voir si la rose
Qui ce matin avait déclose (1)
Sa robe de pourpre au soleil
A point perdu cette vesprée (2)
Les plis de sa robe pourprés
Et son teint auvotre pareil
Las ! comme en peu d’espace ,
Mignonne, elle a dessus la place
Las, las ses beauté laissé choir (3) !
Vraiment marâtre (4) Nature,
Puisqu’une telle fleur ne dure
Que du matinjusques au soir !
Donc , si vous me croyez, mignonne ,
Tandis que votre age fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Ceuillez , ceuillez votre jeunesse
Comme à cette fleur, la vieillesse
Fera ternirvotre beauté.
Odes, I , 17
Ouvert – (2) soirée – (3)tomber , abandonner-
(4) mère dénaturée, sans indulgence
Elle était dechaussée , elle était decoiffée
Elle était dechaussée , elleétait decoiffée,
Assise , les pieds nus, parmi les joncs penchant ;
Moi qui passais par là , je crus voir une fèe
Et je lui dis : Veux- tu t’en venir dans les champs ?
Elle me regarda de ce regardsupreme
Qui retse à la beauté quand nous triomphons
Et je lui dis : Veux-tu, c’est la mois où l’on aime,
Veux-tu nous en allez sous les arbres profonds ?
Elle essuya ses pieds à l’herbe de larive ;
Elle me regarda pour la seconde fois,
Et la belle folatre alors devint pensive,
Oh ! comme les oiseaux chantaient au fond des bois !
Comme l’eau caressait doucement le rivage !
Jevis venir à moi, dans les grands roseaux verts,
La belle fille heureuse, effarée et sauvage,
Ses cheveux dans ses yeux, et riant au travers
Mont .-l’Am, juin 1833
Victor hugo, Lescomptemplations , livre I , « Aurore », XXI
Parfum exotique
Quand, les deux yeux fermés , en un soir chaud d’autonme,
Je respire l’odeur de ton sein chaleureux
Je vois se dérouler des rivages heureux,Qu’éblouissent les feux d’un soleil monotone , ;
Une île paresseuse où la nature donne
Des arbres singuliers et des fruits savoureux
Des hommes dont le corps est mince et vigoureux
Et des femmes…