Econométrie de la finance

ROYAUME DU MAROC

PREMIER MINISTRE

HAUT COMMISSARIAT AU PLAN

INSTITUT NATIONAL
DE STATISTIQUE ET D’ECONOMIE APPLIQUEE

INSEA

Projet d’économétrie de la finance

Synthèse de l’article 8 sous le thème :

Book-to-Market and size as determinants of return in small illiquid markets: The New Zealand Case.

Réalisé par :
AsmaaBOUARAFA
Option :
Economie Appliquée

Sous les directions de :
Mr Achy

INSEA 2008/2009

La validité du modèle CAPM développé par Sharpes, Linter et Black était le sujet de plusieurs débats avant que Fama et Frensh introduisaient deux nouvelles variables qui représentaient les anomalies du marché, ces variables s’intitulent la taille de l’entreprise et le ratio« Book-to-Market » et permettent d’expliquer d’une façon plus claire les variations des rendements.
L’introduction de ses deux variables permet aux investisseurs de construire des stratégies de placement, c’est sur cette base que Bryan, Eleswarapa, Van et Petter constatent la présence de l’effet du ratio « Book-to-Market » à la nouvelle Zélande, ainsi les résultats élaborés par les théoriciens montrentune relation positive entre le ratio « Book-to-Market » et les rendements futurs.
L’objet de cette étude est d’examiner le phénomène du ratio plus en détail, en utilisant des données récents, pour déterminer les problèmes générés par la taille de l’entreprise ainsi que la volatilité du marché peu liquide.

Fama et Fresh n’étaient pas les premiers à avoir évoqué la variable taille comme effetessentiel du rendement, Banz avait introduit en premier cet effet quand il a remarqué que les rendements des entreprises de petites tailles sont en moyenne significativement plus importants que ceux des entreprises de grandes tailles, dans le NYSE ce qui contredit la théorie du CAPM.
Plusieurs économistes ont essayé d’expliquer ceci, en 1983, Basu montre que de plus que l’effet de la taille,lorsque les portefeuilles sont construits à base de ratio, les rendements des titres pour un ratio élevé est en moyenne significativement supérieur à ceux des titres dits de croissance associés à un ratio faible.
Pour Fama et Fresh, les effets taille et ratio représentent ce qu’on appelle les primes de risque. La faible capitalisation boursière peut être associée à un manque d’information ou deliquidité, tandis que le ratio est associé à un indicateur de détresse financière pour désigner la fragilité des entreprises.
En effet les entreprises dont le ratio est élevé sont généralement plus fragiles et caractérisées par des bénéfices moins importants contrairement aux entreprises qui ont un ratio faible qui peuvent généré des bénéfices beaucoup plus importants. D’après ce raisonnementlogique les investisseurs exigeraient une prime de rendement pour le risque additionnel encouru en détenant des titres de petites entreprises à ratio élevé, alors qu’ils accepteront un escompte pour les grandes entreprises à ratio élevé.
Le rendement des actions doit donc être expliqué non seulement par le risque du marché, comme le prévoit le modèle CAPM, mais aussi par deux autres facteurs derisque, le premier lié à la taille des entreprises et le second lié à leur ratio « Book-to-Market ».
Fama et French (1996) construisent donc un modèle à trois facteurs de risque. Comme ce modèle capture la plupart des différences de rendements entre des portefeuilles formés sur la base de différents critères, ils concluent que la taille des entreprises et leur ratio BM correspondent à des variablesvalorisées par le marché. Bien qu’il ne découle pas d’un cadre théorique comme le CAPM, le modèle à trois facteurs s’impose peu à peu comme modèle générateur des rendements.
Selon le modèle de Fama et Fresh, le rendement d’une action E(Ri) est expliqué par sa sensibilité à trois facteurs de risque liés respectivement au marché, à la taille et au ratio BM.
Formellement, le rendement espéré…