Education en afrique du sud
L’éducation familiale en Afrique: hier et aujourd’hui.
La forte fécondité en Afrique, souci majeur du développement, est largement entretenue par l’existence de processus de formation familiale qui favorise la maternité précoce, rapide et prolongé. L’existence de systèmes de formation familiale différents est fonction de pratiques socio-culturelles et de circonstances économiques. Le mariageest largement angulaire du processus de formation familiale en Afrique avec l’entrée en union à un moment ou à un autre de tous les hommes et toutes les femmes.A l’âge de 50 ans, tous les Africains ont été mariés au moins une fois. Un état de célibat permanent et de situation sans enfant est étranger à la culture africaine, vu comme anormal et particulière pour les hommes et hautementindésirables pour les femmes de santé normale. Ainsi les cultures africaines ont développé des systèmes élaborés dans lesquels même les handicapés physiques sont assurés d’entrer en union.Malgré les mariages précoces, il existe de très larges variations régionales. Par exemple, 7% seulement des filles de 15 à 19 ans sont mariées au Botswana, mais 75% le sont au Mali. En général les hommes se marient plustard que les femmes. L’âge au mariage varie entre 26, 27,29 et 35 ans, respectivement en Afrique de l’ouest, du Nord et du Sud.Les facteurs principaux de l’âge au mariage sont la religion, l’éducation et l’emploi et la culture des femmes. Il existe une variété d’union ; de nouvelles formes apparaissent, la polygamie et la monogamie en sont les principales. La prévalence des unions polygames estplus prononcée en Afrique de l’ouest. Avec la variation selon la religion et l’ethnie la proportion de femmes en union polygame varie de 60% en Afrique de l’ouest à moins de 5% dans les pays d’Afrique centrale et virtuellement zéro dans certaines îles.Le nombre de CO-épouses en union polygame tende à augmenter avec l’âge du mari, son statut économique et social, la pratique du lévirat et sonappartenance à des croyances non chrétiennes. Au sein de la famille africaine, la polygamie a plusieurs fonctions pour les hommes et les femmes: source de pouvoir et de prestige, démonstration de l’aisance sociale et le réservoir de main d’œuvre familiale pour les hommes; assistance sociale, domestique et économique pour les CO-épouses.La dissolution du mariage est un trait commun du processus deformation familiale en Afrique à l’âge de 50 ans près de la moitié de femmes ne sont plus dans leur première union; deux tiers, pour séparation ou divorce et un tiers pour veuvage. Le remariage est moins fréquent dans le Nord que dans le reste de l’Afrique.La sélection du partenaire (soit endogame et exogame) dans le processus de formation de la famille est ritualisée et demeure largement une affairedu lignage. L’endogamie et l’exogamie reculent vite à cause de l’éducation, de l’urbanisation et de la migration ; que le choix du partenaire soit du ressort de l’individu ou du lignage, les hommes en Afrique se marient avec des femmes beaucoup plus jeunes et de statut économique et social plus bas. Ainsi les femmes mariées tiennent le statut social de leur mari.Le concept et l’histoire de lacompensation matrimoniale, de la formation de la famille en Afrique sont longs. Selon le type de compensation matrimoniale (vrai ou symbolique) demandé, cela justifie le maintien de la culture qui signifie le début de la formation familiale, elle démontre le courage, le statut économique et social, du prétendant; elle crée des relations normales et amicales entre les deux familles et donne à lafamille de l’homme des droits sur la sexualité et la fécondité de la femme et décourage la dissolution de l’union.Modèle de résidence des familles Au cours des années récentes, les schémas de résidence des familles africaines ont changé en réponse à: la diminution des lots de terre en zones rurales où habitent la plupart des familles; l’éducation et la migration ont aussi conduit un glissement de…