Effet de serre
Effet de serre
Aller à : Navigation, rechercher
L’effet de serre est un processus naturel qui, pour une absorption donnée d’énergie électromagnétique, provenant du Soleil (dans le cas des corps du système solaire) ou d’autres étoiles (dans le cas général), confère au corps qui reçoit cette énergie une température de surface nettement supérieure à une situation « sans effet de serre ». On leretrouve sur différents objets célestes dans le système solaire, notamment sur Vénus.
L’usage courant de cette expression est une généralisation du phénomène empiriquement bien connu qui permet aux serres de maintenir les cultures à une température plus élevée1.
« L’effet de serre » est dû à la présence de gaz à effet de serre (GES) contenus dans l’atmosphère. Une partie du rayonnement solairetraverse l’atmosphère et atteint le sol, qui en retour émet un rayonnement thermique qui, lui, est absorbé par les GES, ce qui réchauffe l’atmosphère, qui elle-même réchauffe le sol (dans le cas de la Terre : la croûte terrestre, la biosphère et l’hydrosphère).
Une augmentation de la concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère participe au réchauffement climatique.
Sommaire [masquer]
1Mécanisme sur Terre
2 Les gaz à « effet de serre »
3 Effets des activités humaines
3.1 Hypothèse de l’emballement de l’effet de serre
3.2 Conséquences pour l’environnement
4 Histoire de la notion d’effet de serre
5 Débat scientifique sur l’origine et les conséquences de l’effet de serre
6 Effet de serre sur les autres planètes
6.1 Effet de serre sur Vénus
6.2 Effet de serre sur Mars
7Voir aussi
7.1 Articles connexes
7.2 Liens externes
7.3 Bibliographie
7.4 Notes et références
Mécanisme sur Terre[modifier]
Une représentation schématique des échanges d’énergie entre l’espace, l’atmosphère terrestre, et la surface de la Terre.
Si la majorité des rayonnements solaires traversent l’atmosphère pour toucher le sol (en rouge), la plus grande partie du rayonnement émis pas laTerre n’est pas transmise (en bleu) mais absorbée par l’atmosphère (en gris). L’absorption des rayons infrarouges est principalement due à la vapeur d’eau.
Lorsque le rayonnement solaire atteint l’atmosphère terrestre, une partie (environ 30 %) est directement réfléchie, c’est-à-dire renvoyée vers l’espace, par l’air, les nuages blancs et la surface claire de la Terre, en particulier les régionsblanches et glacées comme l’Arctique et l’Antarctique, c’est l’albédo qui n’est pas représenté sur le schéma. Les rayons incidents qui n’ont pas été réfléchis vers l’espace sont absorbés par l’atmosphère (20,7 %) et la surface terrestre (51 %).
Cette dernière partie du rayonnement absorbée par la surface du sol lui apporte de la chaleur, autrement dit de l’énergie, qu’elle restitue à son tour,le jour comme la nuit, en direction de l’atmosphère sous forme de rayons infrarouges lointains (dans la plage 8-13 ?m principalement). C’est le « rayonnement du corps noir ». Ce rayonnement est alors absorbé en partie par les gaz à effet de serre, ce qui réchauffe l’atmosphère. Puis dans un troisième temps, cette chaleur est réémise dans toutes les directions ; une partie s’échappe vers l’espace,mais une autre partie retourne vers la Terre et constitue un apport supplémentaire de chaleur à la surface.
Sans effet de serre, et à albédo constant, la température moyenne sur Terre chuterait à -18 °C2. Mais à cette température la glace s’étendrait sur le globe, l’albédo terrestre augmenterait, et la température se stabiliserait vraisemblablement en dessous de -50 °C [réf. nécessaire].
Les gazà « effet de serre »[modifier]
Les gaz à effet de serre sont des composants gazeux de l’atmosphère qui contribuent à l’effet de serre. Ces gaz ont pour caractéristique commune d’absorber une partie des infrarouges émis par la surface de la Terre.
Les principaux gaz à effet de serre sont la vapeur d’eau, le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (ou protoxyde d’azote, de…