Endgame v.2
Il était histoire d’un homme. D’un homme qui se sentait très seul. Toujours seul. Cette solitude fini par se matérialiser pour devenir la Solitude. L’hommeavait appris dans sa jeunesse à la dompter malgré ses sauts d’humeur.
En effet le jeune homme d’entant était lui aussi très seul et se targuait de n’avoirbesoin de personne. Alors autour de lui une barrière impénétrable se forma entre lui et les Autres. Cette barrière laissait un vide constant malgré toutel’attention et l’humanité dont les Autres faisaient preuve à son égard. Pour se sentir vivre, le jeune homme d’autrefois usait et abusait des émotions que lesAutres avaient à offrir, pour combler ce manque égoïste.
Malgré les efforts extérieurs le jeune homme n’était jamais rassasié et en demandait toujoursplus.
Maintenant le jeune homme est passé adulte. A mûri. S’est dit qu’il en était trop. Que vivre au dépend des autres était comme être enchaîné à Terre (cequi est fort regrettable pour un rêveur) que c’était être privé de liberté. Et que de plus, pour quelqu’un qui se vantait d’être dépendant de son Humanité ;c’était un comble. Paradoxal. Contraire. Illogique.
Il sauta du haut de la tour Eiffel, du toit de sa ville préférée, de son monde préféré, en se disantque peut-être ses cellules pourraient espérer une dernière fois être quelqu’un d’autre.
Un merci à Newton, pour avoir défini ce qu’est la gravité.
Merciaux pompes funèbres d’avoir pris soin de ramasser chacune des miettes de mon Paraître (à différencier de l’Être)
Merci à vous Autres.
Luge. 😉