Ethno womens’ studies
LES WOMEN’S STUDIES
I°/ L’andocentrisme
Depuis le XX° siècle, de plus en plus de recherches ethnographiques sont faites. Les ethnologues se rendent sur le terrain. Ils remarqueront qu’il y a des fonctions sociales très différenciées et très prononcées.
La répartition des tâches est sous entendue naturelle et détermine alors les fonctions sociales des hommes et des femmes.
Marcel Mauss estle premier à s’opposer à cette théorie.
• 1930’s cette différence ne traverse pas uniquement le domaine du travail
• On voit la sociologie des hommes mais pas celle de la femme
Les recherches sont limitées, on dénonce le rôle mineur accordé aux femmes, peu de pouvoir dans les organisations et dans le fonctionnement des sociétés. Il y a une invisibilité des femmes, car c’est un groupe dominé.Le but des féministes est de retourner sur le terrain pour un travail ethnologique plus complet avec l’étude des femmes ; ce que fera Annette Weiner.
Malinowski donnera les fondements et les textes clés. Pour lui, il ne faut pas être qu’observateur, mais il faut vivre au quotidien. A. Weiner retournera sur le même terrain et montrera alors son andocentrisme en montrant que dans cette société,les femmes ont aussi une place, une fonction sociale et économique importante. Elle fera alors la critique de textes sexistes où les anthropologues ne s’intéressent qu’aux hommes et que la femme est invisible. Elle montrera que chaque sexe apporte quelque chose à l’autre.
Le courant féministe amène à différencier le biologique et les rapports sociaux de sexe. On y trouve trois problématiques :• La subordination des femmes
• L’autonomie des femmes
• Modalités de constructions des rapports sociaux entre les sexes
II°/ Une universelle subordination des femmes
Dénonciation de l’oppression des femmes ; Les rapports entre les sexes sont partout inégaux. Ce sont souvent les femmes qui sont dominées ; on chercher à comprendre pourquoi et l’origine de cette domination.
1. Les systèmesde parenté
Les systèmes de parenté visent les rapports sociaux par rapport à leurs liens consanguins. Ils ont un caractère social et non pas biologique. (cf. adoption)
Lévi Strauss « Un système de parenté est un système arbitraire de représentation et non le développement d’une situation de fait »
Filiation : Notion juridique qui désigne les règles à propos du lien social reconnu entre lesindividus. Transmission d’être membre d’un groupe, héritage de biens ou de statuts ainsi que de privilèges.
Elle peut être unilinéaire (soit père soit mère), bilinéaire (père et mère), ou indifférenciée.
Alliance : Elle est très contrôlée par la société ; c’est une affaire de groupe car elle est vitale et banni universellement l’inceste. Elle met des interdictions et des obligations (telles ques’allier à d’autres groupes, ce qui permet la reproduction)
Il y a trois sortes d’alliances :
• Structure Elémentaire d’Alliance : restreint entre deux ou plusieurs groupes
• Structure Semi Complexe : on ne peut avec tel ou tel groupe
• Structure Complexe : Porte sur les individus et non sur les liens
Pour Lévi Strauss l’inceste est prohibé car il permet ainsi l’alliance et donc la création denouveaux liens politiques, économiques et sociaux.
2. Les origines de la domination des femmes selon L.Strauss et F. Héritier
Lévi Strauss :
Pour lui, la société est plus faite par les liens et les alliances que par la famille. En effet, sans alliance il n’y aurait pas de reproduction. La prohibition de l’inceste permet la perpétuation des familles avec des interdits et des obligations.Trois piliers universels pour la reproduction de la famille :
• Prohibition de l’inceste
• Contrôle des unions sexuelles
• Répartition sexuelle des taches
Pour lui, cette répartition n’est pas naturelle car elle varie selon les sociétés. La division des taches amène au mariage car dans ce cas, les sexes dépendent l’un de l’autre. Il y a donc une dépendance économique qui amène au…