Etude de la pollution à new york

Mesure de la qualité de l’air à New York en 1973
D

epuis les années 70, le problème posé par la concentration d’ozone dans les basses couches de l’atmosphère est devenu un véritable enjeu public dans les grandes villes. LA nécessité de limiter ces concentrations est donc apparue par le biais d’études sur les différents facteurs entrainant une telle accumulation. La concentration d’ozonedépend aussi bien de facteurs industriels que climatologiques tels que la température, l’ensoleillement, et la vitesse du vent. Chacun de ces facteurs agissent en synergie sur la concentration d’ozone. En 1973 une étude a été menée à New York sur l’influence de ces facteurs climatologiques sur la concentration d’ozone.

« L’ozone, un danger mortel dans les grandes villes ? »

Tout à la fois poisonet protecteur de la vie continentale, l’ozone fortement oxydante dégrade dans les basses couches de l’atmosphère la matière organique et nuit au bon fonctionnement du vivant. A la différence de l’ozone stratosphérique qui est bénéfique pour nous protéger des rayons ultraviolets dommageables pour la peau et les yeux, l’ozone est un gaz extrêmement irritant. Il est invisible lorsque présent en grandequantité dans les basses couches de l’atmosphère.
L’ozone est présente dans l’atmosphère terrestre à relativement haute concentration pour un oxydant (0.000004 %).
La formation de l’ozone dans la troposphère est principalement produite par la réaction des hydrocarbures non brûlés et des oxydes d’azote des gaz d’échappement des automobiles avec l’oxygène de l’air sous l’influence des rayonsdu soleil. La pollution par l’ozone dans les basses couches de l’atmosphère par exemple, résulte de l’action du soleil sur les rejets automobiles et industriels.
La présence de l’ozone dans la troposphère est également attribuée à des transferts dynamiques d’ozone stratosphérique3. Il semble que seulement 10 % de l’ozone troposphérique provienne de la stratosphère. Les 90 % restants se forment àproximité du sol.
Les seuils de pollution sont mis en évidence par des indicateurs comme la concentration d’ozone par exemple. L’ozone n’est pas classé comme polluant mais comme gaz irritant. Cette pollution atmosphérique est un enjeu de santé public, au niveau mondial comme individuel.

Ici l’étude porte sur la concentration d’ozone à New-York en septembre 1973 où on s’intéresse déjà à laconcentration d’ozone et à son impact sur la santé ainsi que sur la biodiversité.

Impact de l’ozone sur la santé et la biodiversité

La santé

La qualité de l’air implique directement notre niveau de confort et de santé, elle est ainsi évaluée sur une échelle de 5 niveaux, de 0 (faible pollution) à plus de 100 (très forte pollution). Celle-ci est basée sur les 3 principaux polluants dontl’ozone.
L’impacte de l’ozone sur la santé troposphérique est connu. On estime qu’elle est responsable chaque année de quelque 20 000 décès prématurés en Europe. Le seuil légal aujourd’hui de la concentration d’ozone est fixé à 80 ppb. Au dessus d’un seuil de 90 ppb d’ozone, l’ozone provoque une diminution des fonctions respiratoires, l’irritation des yeux, la toux chez les personnes sensibles (jeunesenfants, personnes âgées, personnes souffrant d’asthme). Au delà de 180 ppb d’ozone, il peut, chez les personnes sensibles, avoir des effets sévères aux niveaux respiratoires.

La biodiversité

L’augmentation du trafic routier et des températures laissent prévoir un accroissement des niveaux d’ozone susceptibles d’entraîner des perturbations écologiques non négligeables. Plusieurs espècesvégétales sensibles commencent à présenter des colorations attribuables à l’ozone. L’ozone troposphérique semble être l’un des principaux polluants affectant la diversité de la flore. Etant devenu le polluant atmosphérique le plus répandu. Les seuils de dommages sur les végétaux sont souvent dépassés.

Les Facteurs qui influencent la concentration d’ozone

La qualité de l’air dépend entre autres…