Étude linéaire louise labé

Louise Labé, « Sonnet IX »

vie et oeuvre: Louise Labé fait partie de l’école de Lyon, tout comme Maurice Scève ou pernette du Guillet. Le processus de création collective fait que ces auteurs sefont écho, et que leurs poésies retranscrivent la dimension réflexive de leur art. Par ailleurs, cette création, tout comme celle de lA pléiade, est influencée par Pétrarque. Cependant, alors que LaPléiade imite autant la forme -le sonnet- que le fond -l’idéologie pétrarquiste ou pétrarquisante- l’École de Lyon abandonne en partie la réflexion sur le sonnet, sur l’enrichissement de la langue pourégaler la prestigieuse Italie. En revanche, la conception pétrarquiste de l’amour, et son arrière-plan platonicien, sont au coeur de la rélfexion des poètes de cette école.
– construction
o Q1 : »désiré » « incontinent » « hors de moi retiré » : étrangeté à soi même. « tout aussitôt », absence contrôle. De même dans la suite du texte, le sujet échappe à lui -même « Continuez (…) mon songe » « faites au moins »pof du « je » « ma pauvre âme » devient « elle », parler de soi avec mise à distance
o Q2 : « m’est avis », dimension fictive. ici, rêve vs réalité. « le bien », « mon songe » « âme amoureuse » « bien » « mensonge ».de plus, gradation « de songe à mensonge ».
o opposition entre le présent et le passé composé, passé composé, temps malheureux révolu, mais le présent est frappé d’une double impossibilité : présent =celui du rêve.
o Amour n’est mentionné qu’indirectement, seul transparaît clairement l’illusion d’accéder à l’amour. Tromperie qui n’est pas immédiatement lié à un désavoeu de la part de l’autre :amour comme impossible, sans que la cause soit présentée, ^idée d’un amour impossible absolument.
o « j’ai tant » « j’ai si haut soupiré « de sanglots ai cuidé fendre » emphase dans l’expression dusentiment, passé, avant effacement de soi, risque de disparition du sujet lyrique. Du coup, poète qui de réfugie dans la création, mais peut être avec nouvel art de la plainte, plus en sourdine.
o…