Bonjour Béatrice,

Il n’y a pas de « longueur » prescrite !

C’est une formation de 3ème cycle, l’étudiant doit donc démontrer une capacité à raisonner, à percevoir et saisir les éléments de soncontexte ( marchés, secteur mais aussi sociétal…), ce que j’ai appelé en cours « intelligence de situation », une capacité également à rédiger ( démonter sa dimension culturelle, sa capacité àstructurer une pensée, un discours pour le rendre intelligible grâce à une argumentation), une capacité enfin à analyser les différents aspects de ce qui est observé ( complexité).
Je ne vais donc pascorriger des copies mais évaluer une personne qui se destine aux métiers de supervision, de management.
Généralement ce n’est pas une « copie « d’examen qui est attendu mais plutôt un mini – dossier qui vatémoigner du niveau de réflexion et de perception du métier par l’étudiant. Je ne souhaite donc pas qu’il s’auto-limite dans cet exercice de clôture de leur enseignement en management opérationnel.Je le leur ai déjà dit que « la réflexion précède l’action », et que souvent la qualité et l’efficacité de l’action engagée dépend du niveau de réflexion de l’intéressé, de sa capacité à « abstraire » (le métier visé est un métier de supervision, même si il est légitime après plusieurs années d’études, d’être en recherche de « concret », d’action ; les postes que nos étudiants visent, leurrémunération intègrent cette capacité de « supervision », et à « faire faire ou faire avec ».
la première partie de l’épreuve sera évaluée sur la capacité de l’étudiant à percevoir les évolutions de son métier et àen poser la problématique( une vision « large » et « longue » : être capable de vison globale, de se projeter et d’être « acteur » des évolutions le concernant alors même qu’il aura peut-être à « dirigerdemain » des personnes qui sont en résistance, qui « subissent » les évolutions et les changements de l’entreprise dans son environnement.
L’efficacité du management de la ressource humaine dans une…