Evolution de la sexualité
Tout d’abord, le comportement sexuel varie selon la culture et selon la société. Ce comportement varie aussi selon les classes sociales. La liberté permettait un comportement sexuel libre et sans contrainte hors du couple et hors du mariage, alors que certaines moeurs ont tenté d’imposer une sexualité moins libre, attachée au mariage.
Dans les années 50, les gens parlaient à peine des sujetsrelatifs à la sexualité. Ce sujet était tabou. Jusque dans les années 1950, une double morale sexuelle menait la société, d’une part, pour les hommes qui bénéficiaient d’une plus grande tolérance sociale et d’autre part, un principe pour les femmes défini par les notions de virginité, de fidélité et de l’amour unique.
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Dans les années 60-70, la discussion autour de la sexualitéfut plus libre et plus ouverte pour toutes les classes sociales sans exception. Dans la littérature française, le livre « le Deuxième Sexe » de Simone de Beauvoir provoque un véritable scandale dans la société bien-pensante de l’époque et déclenche des débats passionnés. Ce livre écrit par une femme et pour les femmes restera le livre fondateur et incontournable du féminisme moderne. La révolutionsexuelle de ces années a dépassé les classes sociales et modifié profondément nos moeurs. Le contenu sexuel devient plus abondant et le comportement plus permissif. Vers le milieu des années 1960, tous les pays occidentaux ont connu, en matière de moeurs, une grande rupture historique baptisée « la révolution sexuelle ». La liberté sexuelle semble sans limites et le plaisir sans risque. Le corpsféminin se dévoile, avec l’apparition des mini-jupes dès 1965. Cette mini-jupe devient le véritable symbole de libération de la femme, l’un des porte-paroles de l’évolution des moeurs pour les jeunes femmes et fait alors scandale dans certains milieux conservateurs. Durant un an, la diffusion des idées sur la liberté sexuelle ne s’interrompt pas et en mai 68 c’est l’explosion, la révolution esten marche, illustrée entre autre par les inoubliables slogans tels que « Faites l’amour, pas la guerre » ou « Jouissez sans entrave ». A travers les mouvements de protestations de mai 68, les femmes françaises en profitent pour se mobiliser pour la défense de leurs droits, se révoltent contre les traditions établissant des inégalités fondées sur le sexe. Elles appellent au brûlage de soutien-gorge,réclament des droits égaux à ceux des hommes et revendiquent la propriété de leur corps. La révolution sexuelle amorcée dans les années 60 explose au cœur des mouvements sociaux de mai 68 et se poursuivra tout au long des décennies suivantes.
« Devise » des revolutionnaires de mai 1968 sous l’oeil de la « vieille » génération
Pour la jeunesse soixante-huitarde, le « droit au désir » et « du plaisirpour tous » deviennent des mots d’ordre. L’idéal rassemblant le mariage, l’amour et la sexualité devient obsolète, le plaisir arrive désormais au premier plan.
La première génération du baby-boom va bientôt avoir 20 ans. Ainsi, la révolution sexuelle a entrainé la fin de la censure, l’abscence d’interdictions revendiquée, l’émancipation de la femme, la légalisation de la contraception (en 1967) etde l’avortement (en 1975) et enfin, l’acceptation de l’homosexualité. A ce moment là, soit vingt ans après la seconde guerre mondiale, les sociétés occidentales sont sorties d’un cycle marqué par une rigidité morale.
C’est en effet dès le milieu des années 60 que l’on a pu noter en Europe, une augmentation des divorces, une diminution des naissances, une chute progressive du nombre desmariages et une précocité accrue des premiers rapports sexuels.
Selon l’INSEE (l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques), il était de 30 % vers 1985, de 10 % vers 1970 et environ 5 % en 1914et en 2008, on a donc rescencé 265 404 mariages contre 132 594 divorces en France.
En effet, les jeunes européens nés après la guerre, les « baby-boomers », n’acceptent plus cet ordre…