Extrait de candide , chapitre 18

I. DESCRIPTION D’UNE SOCIETE IDEALE

1. Un univers inverse :

Tout l’univers d’Eldorado fonctionne sur les inversions par rapport à notre univers. Il ressemble en quelque sorte à un miroir denotre société.

La garde est assurée par des femmes. C’est l’esthétique qui est mise en avant : « belles filles ». La dimension féminine est donc accentuée.

L’accueil est très luxueux : « tissu deduvet de colibri » ; « mille musiciens », « réception à souper », « carrosse ».

Les coutumes sont déconcertantes, nombreuses inversions : le caractère grandiose et le décalage entre le fait que ce sontdeux voyageurs. La familiarité avec le Roi est très importante : « embrasser », « baiser des deux côtés ».

Il n’y a aucune prison. Le mal est inexistant à Eldorado, il n’y a donc aucun criminel, aucunejustice. Tout va bien pour le meilleur des mondes.

Les sciences sont très importantes, inversion sur le plan matériel.

L’aspect esthétique est très important à Eldorado : on insiste beaucoupsur l’architecture, la beauté. Accumulation avec les fontaines. Il n’est jamais question d’aspects pratiques, on ne parle que de la beauté, tout est misé sur l’esthétique. De nombreuses références auvisuel et à l’olfactif.

Dans cet univers, tout fonctionne sur l’insolite, pour montrer que l’Eldorado est le meilleur des monde.

2. L’Eldorado, un paradis terrestre :

L’Eldorado est un mondeparfait, merveilleux, un univers où tout est beau, un paradis sur Terre. Des hyperboles ainsi que des accumulations le prouvent.

Toutes les images sont associées au luxe et à la richesse, axé surle gigantisme, sur la richesse et la variété du matériau par exemple. Les fontaines sont répétées de nombreuses fois. L’abondance est exprimée avec des hyperboles : « deux cent vingt pieds de haut et decent de large », « mille musiciens », « mille colonnes », « deux milles pas ».

Tout est parfait : superlatifs « prodigieuse », « le plus de plaisir ». C’est un monde idéal, parfait.

L’accueil…