Faut-il obeir aux lois injustes ?

FAUT-IL OBEIR AUX LOIS INJUSTES ?

Depuis 1804, la France est dotée du code civil mis en place par Napoléon. Dans cet ouvrage s’y regroupe l’ensemble des règles qui déterminent le statut des personnes,celui des biens et celui des relations entre les personnes privées. Les citoyens français doivent respecter ses lois, or ce n’est pas toujours le cas, ainsi le rôle de la justice est trèsimportant pour réguler les transgressions de normes.
Ces règles sont dépassées pour de multiples raisons notamment parce que certains pensent que certaines lois sont injustes, mais considérer qu’une loi est injuste implique que l’on sait mieux de cette loi où est la justice, par ailleurs si chacun trouve un argument à l’encontre de certaines lois on risque de tomber dans la désobéissance complète.Ce sujet mérite notre attention à double de titre nous pouvons constater qu’il est nécessaire de désobéir à la lois dans certains cas puis nous verrons qu’il est tout de même préférable de respecter les règles du code civil.

Tout d’abord nous allons étudier qu’il n’est pas sans raisons de désobéir aux lois injustes, ainsi dans un premier temps nous allons nous pencher sur la désobéissancenon violente puis sur la désobéissance violente.
La désobéissance non violente se définie par le simple fait de ne pas se soumettre à une loi. Des individus ne veulent s’y soumettre pour raison d’injustice envers leur propre communauté si elle est spécifique ou par fierté diront nous, en effet, on peut remarquer qu’il y a de plus en plus de lois, celles-ci étant de plus en plus spécifiques etcatégorielles. Jusqu’où allons nous alors les pousser ? Cette augmentation fragilise fortement la démocratie, les individus ne veulent pas d’un état trop autoritaire et pour eux, l’état ne doit pas accumuler ces règles comme il le fait. Beaucoup d’auteurs ont écris à ce sujet comme Pierre LEMIEUX qui en discute dans son article « Civil and Uncivil Disobedience « mais aussi l’essayiste Henry DavidTHOREAU (1817-1862) qui, dans un essai intitulé Civil Disobedience en 1849 écrit que « lorsque les lois entrent en contradiction avec notre conscience, c’est cette dernière que nous devons écouter «. Il recommanderait le respect du droit plus que celui des lois ainsi la justice serait plus importante que l’obéissance aux lois, lorsqu’elles sont contraires à la justice. L’État sera donc probablementamené à mieux écouter ces citoyens et prendre en compte leurs désirs.

Ainsi, après avoir découvert que la désobéissance non violente peut améliorer les rapports entre État et citoyens, nous passons maintenant à la question de la désobéissance violente.

Il en est différent concernant la désobéissance violente puisqu’on le sait bien « la violence ne résout rien «, en effet ce n’est pas enétant violent que l’on pourra essayer d’établir un dialogue entre l’autorité étatique et nous même, citoyens. Il faut faire preuve de plus de maturité peut-on dire pour essayer de proposer une autre loi plus juste que celle qui nous dérange, en effet si l’on n’accepte pas la règle proposée, c’est que l’on est capable d’en formuler une autre plus efficace.

Il demeure donc que la désobéissance nonviolente est le moyen de plus efficace de persuasion lorsque l’autorité fragilise les droits individuels et ceux des minorités.

Mais il est préférable et souhaitable de respecter les lois, ainsi nous allons voir qu’il en ai ainsi pour maintenir une certaine cohésion sociale puis pour maintenir une certaine hiérarchie.
En effet, les règles écrites sont générales et abstraites, elless’appliquent à chacun de nous, ainsi abstraction et généralité sont une garantie d’égalité car la loi n’est pas faite que pour un individu. La règle de droit indique au sujet comment se comporter et indique la sanction si il ne le respecte pas. L’objectif est de faire régner l’ordre et la justice. Toutes les règles sont faites en fonction d’un idéal de justice. Les hommes considèrent alors les règles «…