Fiches-oraux

Texte – Oraux

La pension Vauquer
L’incipit de l’assommoir
Le festin de Gervaise
Dom Juan Acte 3 Scène 1
Dom Juan dénouement (Acte 5)
Phèdre Acte 1 Scène 3
L’aveu de Phèdre à Hyppolite Acte 2 Scène 5
Le sonnet pour Helene
Gnathon

La pension Vauquer

Introduction
* intention que tout soit vrai
* symbolique du mon de Paris / annonciatrice de la suite du roman
*incipit qui repose sur une figure de prétérition
* plan : dimension réaliste/ l’atmosphère décrépite

1 Description Réaliste

A. Déplacement d’un personnage fictif
– poser le décor du roman
– narrateur > personnage fictif > technique qui fonctionne sur l’omniprésence
– tours oraux « Eh bien ! » « vous »
– Présent/Passé composé > temps employés à l’oral

B. Les sensations- Perceptions visuelles, olfactives, auditives et tactiles « exhale une odeur », « elle sent le renfermé », « buffet gluant », « ronds de moiré métallique »
– Ces perceptions sont liées au dégoût « pue », « horreur », « misérable », « pourri »
– Description relativement brute
– Impressions instantanées reflète la construction paratactique

C. Une précisionquasiment scientifique
– Tout est recensé, dénommé, caractérisé
– bcp compléments du nom « carafes échancrées », « porcelaine épaisse », « gravures exécrables »
– Rythme ternaire mon le caractère irréfutable des propos « le renfermé, le moisi, le rance »
– Tournures impersonnelles > salle inanimée « la salle fut jadis peinte », « elle est plaquée », « Il s’y rencontre »

2.L’atmosphère de la pension
– Texte réaliste mais il n’y a pas de mimesis brut > orienté par un regard

A. Déliquescence et renfermé
– déliquescence > symbolique
– annonce la déchéance du père Goriot
– thématique du renfermé « les croisées grillagées », « leurs fleurs encagées »
– couleurs sombres (marrons) > vieillesse de la pension
– Assimilation des personnages au décor

B. Telslieus, tels gens
– Volonté de décrire un quartier populaire de l’époque
> Marginaux, personnes déchues
– Volonté ethnographique de peindre des milieux différents du monde de l’aristocratie au Paris populaire
– caractéristique de l’écriture réaliste: s’intéresser aux classes plus pauvres

L’incipit de l’Assommoir
Introduction
* Prémonitoire
* cliché de la femme qui attend leretour de son compagnon infidèle
* installer l’histoire / donne sa cohérence au roman
* plan : dimension mélodramatique/ le romand de Gervaise/ la mise place narrative

1. Le roman de Gervaise

A. Gervaise le sujet de la narration
– G : sujet principal
– Incipit in media res
– valeur de l’imparfait : itérative > répétition de cette vie monotone
– nœud de l’intrigue :l’absence de L > déclencher la crise

B. G comme acteur de la narration
– regard de G se promène : elle nous montre son propre espace/ misère
> partage sa chambre avec ses enfants
– G est intégrée dans la narration « on » : elle a œuvré pour ses enfants
– ce ¶ émane les pensées de Gervaise

2. Un tableau mélodramatique

A. Décor misérabiliste
– Univers populaire > clichés
– Lachambre est en déliquescence « lambeaux de perses déteintes », « tiroir qui manque à la commode »…
– Accumulation de détails « les chaussettes sales », « le pantalon usagé », « le châle troué »
– Dimension métaphorique « flanc vide de la male » > personne n’a mangé

B. Toucher le lecteur
– Sort de G > malédiction
– mélange d’ironie et de tendresse (enfants couchés l’un contrel’autre)
– insouciance des enfants et l’inquiétude de la mère > ironie du sort « petit » ici touchant mais pathétique

3. Mise en place narrative

A. La recherche du sommeil
– 1ere scène : recherche du sommeil > motif récurrent
– dualité entre intérieur et extérieur > G est entre les 2
– elle guette es signes qui vont bouleverser son univers

B. Les éléments narratifs…