Fmi fond monetaire international
Le chiffre le plus édifiant reste cependant celui relatif aux déclarations de projets d’investissements étrangers récoltées par l’agence en 2009 et qui sont de seulement 4 alors qu’ils étaient aunombre de 65 en 2008 (102 si on inclut le nombre de projets impliquant des étrangers et des Algériens et dont le nombre à atteint 37 en 2008). Le directeur général de l’ANDI, M. Mansouri, cité parl’agence APS, a été direct pour expliquer ces chiffres, en déclarant que la baisse des IDE est due « aux nouvelles mesures prises par l’Algérie en matière d’entrée des capitaux étrangers à la faveur desdispositions de la LFC pour 2009 et la crise financière inteL’institution de Bretton Woods explique cette chute par les différentes mesures amendant le code de l’investissement et introduites par la LFC2009. Il s’agit, entre autres de l’imposition d’un plafond de 49 % pour la participation étrangère dans tout nouvel IDE, d’une balance devises positive pour les nouveaux projets d’IDE et de laréaffirmation du droit de préemption des autorités publiques sur la vente d’investissements étrangers..
Le rapport note néanmoins que les autorités se déclarent préoccupées par la perception relativementdéfavorable du climat des affaires de l’Algérie, mais considère que les nouvelles mesures contribueront à étayer des investissements plus avantageux pour l’économie locale. Elles estiment que les nouvellesinfrastructures stimuleront la compétitivité de l’Algérie. En outre, elles considèrent que les mesures prises en 2009 et 2010 pour promouvoir une plus grande participation des investissements privés etdu secteur public algériens, aideront à créer de meilleures opportunités d’investissement.
Le FMI estime aussi que davantage d’efforts sont nécessaires pour favoriser l’intégration de l’Algérie dansle commerce régional et mondial.
Dans ce, sens les autorités considèrent que certains accords commerciaux n’ont pas satisfait les attentes de l’Algérie. De leur point de vue, la Zone arabe de…