Friedrich nietzsche

Philosophie

I) Idée directrice du texte et les principaux moments de l’argumentation.

Ce texte de Nietzsche s’interroge sur ce qu’est en vrai la perception. Que se passe-t-il lorsque l’onperçoit quelque chose? Est-ce que nous prenons note d’un objet extérieur dont nous interprétions celui-ci comme une image dans notre esprit?
Tout ce que nous savons ou pensons savoir du monde extérieurnous est dicté par nos sens, par exemple, une mangue à son gout particulier que nous connaissons et une souris a une forme particulière que nous voyons.
Pour conclure, nous pouvons dire que notreperception du monde extérieur est le « fruit combiné » de nos expériences sensorielles et de ce qu’en fait notre imagination.

Principaux moment de l’argumentation :
-« Quand nous ne comprenons pas lalangue que l’on parle autour de nous, nous entendons peut et mal. »
-« Bien entendre consiste donc à deviner sans cesse ».
-« Comprendre consiste à imaginer et à conclure avec une rapidité et unecomplaisance surprenantes ».
-« Nous ne voyons que ce que nous connaissons ».
-« Notre « monde extérieur » est un produit de l’imagination. »

II) Explication :

Bien entendre consiste donc à devinersans cesse :

C’est donc le fait de voir des gestes, d’entendre des intonations, lire sur un visage ou pas d’autres détails d’expression qui vont nous amener à porter conclusion sur un fait, unsentiment éprouvé chez autrui, c’est pour cela que nous pouvons admettre qu’entendre, c’est bien deviner sans cesse, ceci grâce à nos sens aussi bien de l’ouïe que de la vue.
L’image du réel est unproduit de reconstruction et d’imagination du réel, les sens ne font que compléter ce qui manque à l’imagination.

Nous ne voyons que ce que nous connaissons :

Cela signifie probablement que voirn’est pas simplement le fait de recueillir des impressions sensorielles ( la vue ), mais une tâche plus complexe, qui fait appel à notre mémoire au niveau de nos expériences sensorielles déjà…