Grc ou crm
«On a fait plus que le nécessaire en matière de gestion de risque en Tunisie et en Côte d’Ivoire», a martelé, hier, Mohamed El Kettani, président du groupe Attijariwafa bank lors de la présentationdes résultats 2010. Il a souligné, à ce titre, que le coût du risque situé à 0,58% en 2010 reste à un niveau modéré malgré la constitution de provisions collectives additionnelles sur la Tunisie et laCôte d’Ivoire qui se sont élevées à quelque 325 MDH, dont 190 MDH concernent la filiale du groupe bancaire marocain en Tunisie où l’extension du réseau se poursuit (169 agences Attijaribank Tunisie àfin décembre 2010).
«Tout cela veut dire que notre prudence ne se dément pas. En témoigne, l’inspection lancée par le gouverneur tunisien de la Banque centrale qui aconcerné toutes les banques tunisiennes hormis Attijaribank Tunisie», a-t-il lancé avec fierté. Même pour la Société ivoirienne des banques (SIB), le président s’est montré rassurant. «En Côted’Ivoire, on est en jours fériés.
Les provisions constituées s’élèvent à 135 MDH. On pense, d’ailleurs, que les créances en souffrance pourraient être doublées», a-t-il poursuivi pour convaincre lesanalystes financiers et la presse sur de la robustesse du modèle de gestion des risques qui ne semble pas significativement impacter les résultats 2010. «La performance était au rendez-vous. Ce qui a étéexceptionnel en 2009, nous l’avons fixé comme récurrent en 2010», a-t-il lancé.
Pour rappel, en 2009, les réalisations financières étaient marquées par la constatation de plus values importantesliées à la cession de 20% du Crédit du Maroc et 14% de Wafasalaf. Ainsi, soutenu par la performance des différents métiers du groupe, le PNB consolidé a affiché une progression de 10,7% à 14,7 MMDHpartant d’une base 2009 comportant des plus-values exceptionnelles suite à un changement significatif du périmètre de consolidation. Retraitée de ces éléments, la progression s’élève à 12,6%. Le…