Harmonia caelesteis
Harmonia Caelestis
Harmonia Caelestis est un spectacle musical et narratif en allemand (sur-titré en français) mis en scène par David Marton d’après l’œuvre de Péter Esterházy. Il s’agit d’une présentation du mythe du père au fil des générations et des siècles (qui réapparait toujours aussi important et central quant à la responsabilité familiale). Il y a sept personnages anonymes, mais l’ondevine facilement un jeune garçon, son père, sa mère, son grand père et une femme qui semblerait être sa tante. Chaque personnage raconte son père ainsi que les souvenirs qui l’accompagnent, sans pour autant donner des indices qui permettraient de nommer leurs relations. Des tons et rythmes différents entrainent le spectateur dans la « spirale familiale » des personnages, captivant ainsi sonattention. Sur l’espace scénique, il y a des cubes séparés de murs en verres pour chaque pièce (trois) faisant office de bureau, buanderie et atelier. Le décor, chargé, restitue parfaitement l’univers familial d’une famille typique de l’aristocratie austro-hongroise. Des grands murs entourent une grande pièce au milieu de laquelle nous pouvons voir un grand canapé vert, un grand tapis, deschaises, des lampes, beaucoup de livres entassés sur un bureau, un jeu d’échec, et un service à café. Les couleurs autour de la couleur rose pale peuvent exprimer la tendresse, le bonheur, ainsi que l’enfance. La lumière, tamisée durant tout le long du spectacle facilite la familiarisation entre les acteurs et spectateurs. Les gradins étant surélevés par rapport à la scène, cela donne une position desurplomb au spectateur qui peut avoir l’impression d’être présent sur la scène, au sein même de la famille et son histoire. Pour comprendre et apprécier ce spectacle, il est nécessaire de connaître préalablement l’histoire de l’aristocratie austro-hongroise, expropriée en 1951 par les communistes hongrois. L’auteur de l’œuvre se met à la recherche des traces de sa famille.
La Tempête…Attention : tu ne commentes presque pas ce qu’on voit sur scène. Tu t’éloignes trop de la représentation
Le spectacle La Tempête…, mis en scène et adapté par Georges Lavaudan est intéressant car il emboîte des extraits de deux pièces La Tempête et Le Songe d’une nuit d’été de William Shakespeare en les reliant d’une manière subtile. A travers Le Songe d’une nuit d’été, on se retrouve au milieu d’unquiproquo amoureux entre quatre personnages : Démétrius, Lysandre, Hermia et Hélèna. Hermia veut épouser Lysandre, mais son père, Égée, la destine à Démétrius, dont est amoureuse Hélèna. Lysandre et Hermia s’enfuient dans la forêt, poursuivis par Démétrius, lui-même poursuivi par Hélèna. Pendant ce temps, Oberon, roi des fées, a ordonné à Puck de verser une potion sur les paupières de sa femme,Titania. Il entre dans la forêt avec Puck. Pendant la nuit, la confusion règne. Au même moment, dans La Tempête, Prospero, le duc de Milan se retrouve sur une île déserte avec sa fille Miranda après avoir été exilé par son frère (tout ce résumé de l’histoire est trop long car tu ne dis jamais comment c’est mis en scène). La scène que j’ai particulièrement aimée est celle durant laquelle Hermia seréveille seule et, après avoir longuement cherché son bien-aimé Lysandre, ce dernier lui révèle qu’il est follement épris d’Hélèna. Hermia éprouve alors un grand moment de solitude, car elle ne comprend pas ce qu’il se passe (Encore une fois, tu ne parles pas de la mise en scène). Le spectacle n’est pas simple à comprendre, c’est pourquoi il faut être attentif tout le long de la représentation,mais une fois que l’on est concentré dans l’intrigue, ce divertissement se révèle drôle, subtil et amusant. J’ai mis du temps à apprécier ce spectacle car au début, je ne comprenais pas l’enchaînement des séquences qui me semblaient incohérentes. Or, à la fin de la représentation et après réflexion, tout m’a semblé logique. Pour apprécier cette mise en scène, il faut donc prendre le temps de…