Histoire de philosophie anncienne

Histoire de la philosophie ancienne.
Mlle.Merker Anne.
13.09.10.

Tentative de compréhension de la ‘grande’ philosophie : la république de Platon et Aristote.

Lire La république de Platon et ethique à Nicomaque d’Aristote.

Prendre conscience de la culture grecque, qui est une source vivifiante de la langue française.
Lire, et comprendre la République et aussi Ethique à Nicomaque.Pour les TD, il faut les livres, en ce moment, La république de Platon, édition à voir dans le guide pédagogique (édition G.Leroux).

(L’iintégrale de Platon à la Pléiade conseillée)

Introduction.
Cette introduction, la mort, le désir, la morale.
Elle permettra de placer le paysage, le décor de la réflexion de la première réflexion morale philosophique qu’on ait eu en Occident, pleinementconstituée et digne de ce nom. Nous allons réfléchhir sur la morale, sur l’éthique. Ethique c’est du grec et moral c’est du latin. On va parler d’éthique (éthos), c’est la caractère en grec. C’est le caractère habituel d’une personne. Ca règle une réflexion sur la personne, sur sa manière d’agir et de se comporter. C’est grâce à Aristote qu’on parle d’éthique aujourd’hui (grâce à ethique àNicomaque). Si Platon n’avait pas existé, on n’aurait pas de terme idée. Nous allons réfléchir sur les questions éthiques, sur les questions qui viennent de la morale, puisqu’éthos c’est le caractère, Aristote l’a joint à éthos (é court) qui est l’habitude; la caractère est façonné par l’habitude. Morale vient de mos, mores : moeurs, coutumes, habitudes. Derrière ces deux termes, on a qq de similaire,l’idée que l’habitude façonne, les moeurs sont les habitudes d’un pays, de comportement. La morale, depuis qu’on est petit-e, on a un accès à la morale : devoir et droits; la philosophie, quand elle se met à réfléchir, elle ne fait pas de la morale, elle fait de l’éthique, une réflexion éthique, et cette réflexion, dans la mesure où elle est éthique, elle part d’un questionnement, s’il n’y a pas dequestionnement, ce n’est que du bourrage de crane morale, il y a une perspective philosophique, on attend des réponses. Elle part du questionnement et tout se joue dans le questionnement et il y a un questionnement directeur, pour comprendre comment s’est structuré et organisé l’éthique : comment faut-il vivre pour bien vivre? C’est une question qu’on va trouver dans la République de Platon, elleapparaît tout-de-suite dans l’éthique à Nicomaque, cette question, qu’on peut appeler la question du bonheur mais c’est réducteur, mais admettons, pour aller vite, on va la retrouver (amitié, sagesse…) on verra qu’elle est toujours en fond, il y a toujours ce souci, de se demander comment il faut vivre pour bien vivre c’est-à-dire atteindre le bonheur. Pourquoi cette question. C’est un fait textuel: ça traverse tous les textes, tout particulièrement Platon et Aristote, mais aussi chez Epicure. Tous ces philosophies ont la même base (on la retrouve même chez les stoïciens). Avant même de répondre à la question, il faut avoir questionné la question elle-même, on va aller au fond. L’esprit a spontanément envie de répondre mais si on fait ça, on n’est plus dans la philosophie, parce qu’on n’apas cherché la raison, pourquoi est-ce que cette question se pose, comment est-ce qu’elle se pose, pour qui est-ce qu’elle se pose : à l’inverse des marchands de bonheur au rabais, on va questionner la question, on peut la questionner de plusieurs manières. Pour qui = faut (falloir), ce verbe est très courant; et pourquoi vivre et pourquoi bien vivre (bonheur). Oui, le bonheur est lié à l’ataraxie,mais c’est déjà une réponse, c’est la réponse d’Epicure, qui a qqc de négatif. L’ataraxie est l’absence de peines, de souffrances, de troubles. Selon Epicure, le bonheur c’est de ne pas être troublé, de ne pas être peiné, de ne pas souffrir. Pour qui se pose la question : c’est une question qui présuppose qu’il y a une différence entre vivre et bien-vivre, quand on vit, on n’est pas dans le…