Histoire du radar

En 1864, James Clerk Maxwell décrit les lois de l’électromagnétisme, ce qui permet pour la première fois de travailler sur leur source. En 1888, Heinrich Rudolf Hertz montre que les ondesélectromagnétiques sont réfléchies par les surfaces métalliques. Au début du XXe siècle, le développement de la radio et de la TSF (par Marconi, entre autres) permet de développer les antennes nécessaires àl’utilisation du radar.

Plusieurs inventeurs, scientifiques, et ingénieurs ont contribué ensuite au développement du concept du radar. Les fondements théoriques datent de 1904 avec le dépôt du brevet du« Telemobiloskop » (Reichspatent Nr. 165546) par l’allemand Christian Hülsmeyer[1]. Celui-ci a démontré la possibilité de détecter la présence de bateaux dans un brouillard très dense. En envoyant uneonde à l’aide d’une antenne multipolaire, son système notait le retour depuis un obstacle avec une antenne dipolaire sans pouvoir cependant en définir plus qu’un azimut approximatif et aucunement sadistance. C’était donc le RAD (radio détection) mais pas le AR (azimut et rayon).

Il faut ensuite résoudre les problèmes de longueur d’onde et de puissance soulevés en 1917 par Nikola Tesla[2].Durant les années 1920, on commence donc les expériences de détection avec des antennes. En 1934, faisant suite à une étude systématique du magnétron, des essais sur des systèmes de détection par ondescourtes sont menés en France par la CSF (16 et 80 cm de longueur d’onde) selon les principes de Tesla. Un brevet est déposé ([brevet français n° 788795][3]). C’est ainsi que naissent les « radars » àondes décimétriques. Le premier équipa en 1934 le cargo Orégon, suivi en 1935 par celui du paquebot Normandie[4].

En 1935, faisant suite à un brevet déposé par Robert Watson-Watt (l’inventeur dit «officiel » du radar) (brevet anglais GB593017 [3],[5],[6]), le premier réseau de radars est commandé par les Britanniques et portera le nom de code Chain home. Le Hongrois Zoltán Lajos Bay[7] a…