Industrie

Introduction :
Depuis 1990, certains domaines, tels que l’industrie ou encore les services, sont sous tension. Les conditions de travail ne cessent de se dégrader, les employés se sentent exclus, humilier, ils s’isolent et s’endettent. Ces diverses facteurs mènent à une paupérisation (appauvrissement continu d’un groupe d’humains.) et peuvent avoir des conséquences graves sur la santé mentalede certains salariés. En 2009, on recense environ 300 à 400 suicides liés au travail.
1. Les dégradations des conditions de travail depuis 1980

* (Les problèmes de gestion des années 80) : En 1980, une nouvelle mentalité naît chez les patronats. C’est la période du zéro défaut, du client roi et des démarches de qualité. Ainsi, le travail se standardise et la productivité augmente.D’autres part, on met en place des indicateurs qui mesurent le travail de chacun. De ce fait, les salariés sont « enfermés dans leurs isolement » par la montée du chômage et mise en compétition les uns avec les autres.

* (néo-taylorisme) De nos jours, le but est de produire beaucoup et le plus rapidement possible. Mais ceci n’est pas sans concession. Pour cela, on impose des contraintes de tempsaux employés, les tâches se rationalisent (simplification du travail, n’importe qui peut l’effectuer). Par conséquent, les employés n’ont plus de temps libre. C’est d’ailleurs pour cela que la France a l’une des productivités horaires les plus élevées. Cependant, cela n’est pas forcément bénéfique pour la qualité du travail effectué, car selon Philipe Davezies, le manque de temps libre dessalariés les empêche de discuter sur la manière de bien faire leur travail.

* (perte de repères et solitude) D’autre part, selon Philipe Daveziers, les repères qui caractérisent un travail bien fait sont en déperdition. Ce qui entraîne un sentiment de frustration, de stress permanent et de souffrance éthique. Ces pertes de repères sont notamment dues à l’absence de conseil sur la manière d’effectuerson travail. (Seuls 37 % des salariés, en 2005, en France, peuvent obtenir de l’aide de leur supérieur contre 72 % au Danemark. D’autre part, 51 % peuvent compter sur leur collègues en France contre 87 % au Danemark ).

* (stress et anxiété) Selon l’étude du sociologue américain, Robert Karasek, en 2003, 23 % des salariés français étaient en « job strain » (c’est-à-direpas assez de personnel pour effectuer une tâche associée à une faible latitude décisionnelle. D’autre part, en 2007, le stress et l’anxiété sont les 1ère causes de maladie professionnelle.

2. L’exemple de La Poste et de France Télécom

Le problème de ces deux entreprises est que les politiques actuelles ont menti aux salariés en ne les accompagnants pas psychologiquement auxtransformation qu’on subit c’est entreprises

* (France Télécom) En 1970, la direction générale des télécommunication du ministère des PTT se transforme en service publique, s’accompagnant d’une forte culture technique. Ainsi, l’offre et les services explosent, entraînant des gains de productivité. De ce fait, France Télécom rentre sur le marché de la concurrence et rompt avec sa culture technique auprofit d’une logique commerciale. Ces divers changements sont à l’origine de nombreux licenciements, d’un autoritarisme bureaucratique, de mutations forcées et d’une individualisation des objectifs. Les conséquences de ces modifications sont rapides avec plus de 28 suicidés en même pas un an et demi chez France Télécom.

* (La Poste) La Poste, elle, s’est fait concurrencer par internet dans desdomaines bancaires tels que : la messagerie express, les colis, les courriers express. Elle doit donc réussir à rendre le Service national universel, accessible à tous et sans surcoût. Il est vrai que maintenir le liens social dans les campagnes est important mais l’image de plusieurs bureau de poste sous-employés n’est pas la meilleur image à donner. Par conséquent, chacun devrais pouvoir…