A l’aube du XXIe siècle, nombreux étaient ceux qui affirmaient que la presse et la profession de journaliste ne seraient plus jamais comme avant.
Le web de Tim Berneers-Lee, créé il y a une dizained’années, commençait enfin à montrer toute l’étendue de sa mesure et non sans inquiéter les spécialistes ; ‘S’adapter ou mourir : telle serait pour certains l’alternative de la presse face à Interne’assurait Charles de Laubier (2000, p 6), alors rédacteur en chef au sein du groupe Les Echos.

Aujourd’hui, la révolution est bien en marche mais aucun modèle économique ne s’est encore imposé.Effectivement, les nouvelles technologies de l’information et de la communication (propulsées par Internet) ont permis le développement plus marqué d’une société de l’information dans laquelle s’opèreune circulation décuplée de l’information et qui n’a plus rien à voir avec l’imprimerie révolutionnaire de Gutenberg. De nos jours, une actualité peut faire le tour de la planète et ce quasiinstantanément.
Mais que véritablement penser de cette communication en temps réel caractérisant un « village global » qui façonne – selon le sociologue canadien Marshall Macluhan – un nouvel idéal de société ?Il est bien vrai qu’à l’heure actuelle « tout est communication » d’où il devient difficile de comprendre clairement les différentes notions du terme.

Dans ce contexte, la mondialisation desinformations – marquée par l’usage accru de la technologie Internet – a permis à des géants de se positionner et de vouloir imposer un nouveau modèle économique. Voyons là les sites d’informations en lignequi sont nés sur Internet (les pure players) mais également les déclinaisons d’organes de presse publiant sur support papier qui se sont introduits dans l’univers numérique.
Car tous ces acteurs duweb ont compris que ce nouveau de moyen de communication changerait le comportement des individus face à la lecture de l’information ; aujourd’hui nous ne souhaitons ni payer pour découvrir…