Introduction commentaire de texte : extrait de l’article “qu’est-ce que les lumières ?” (1784) d’emmanuel kant.
4/ b/ Commentaire de texte : Extrait de l’article “Qu’est-ce que les Lumières ?” (1784) d’Emmanuel Kant.
Introduction :
Le XVIIIe siècle est présenté comme celui de la raison et des Lumières.Dans la seconde moitié de ce siècle, un philosophe marque fortement les Lumières germaniques (Aufklärung), ce philosophe c’est Emmanuel Kant.
Le document étudié est constitué d’extraits de l’article“Qu’est-ce que les Lumières ?” rédigé par Emmanuel Kant.
Emmanuel Kant naît le 22 avril 1724 à Königsberg, en Prusse orientale. Il est d’abord précepteur dans diverses familles puis, en 1755, ilprésente un mémoire à l’université de Königsberg ce qui lui permet d’enseigner en tant que privat-docent c’est-à-dire professeur payé par ses étudiant. Enfin, en 1770, à 46 ans il soutient sa thèse etobtient la chaire de métaphysique et de logique toujours à Königsberg. Sa carrière universitaire et ses écrits le rendent célèbre. De santé fragile, il s’impose une discipline de vie très stricte. Ilmeurt en 1804 sans avoir jamais quitté sa ville natale.
C’est en 1784 que Kant publie l’article “Qu’est-ce que les Lumières ?”, il s’adresse à un public assez vaste, c’est donc d’une certaine façon unécrit de vulgarisation. Cet article est d’une importance philosophique et historique considérable.
Lorsque Kant écrit et publie son article la Prusse est alors gouvernée par Fréderic II le Grandmodèle du déposte éclairé, qui s’avère être plus despotique qu’éclairé. 1784 correspond à l’année où Kant commence à intervenir dans les débats de son temps, c’est aussi la fin de l’apogée des Lumièresallemandes.
Dans “Qu’est-ce que les Lumières ?” Kant énonce pourquoi, selon lui, la plupart des hommes ne se servent pas de leur propre raison (ainsi il les considère comme étant « mineurs ») etpréfèrent être guidés par ce qu’il appelle des « tuteurs ». Puis il explique comment sortir de la minorité et il fait la distinction entre l’usage public et l’usage privée de la raison. Enfin, Kant…