Juju

Faut il assouplir les règles à l’adoption ?

1)Une attente trop longue :

En effet chaque année 5000 personnes adoptent un enfant sur le sol français (les pupilles) ou à l’étranger , mais dans ce même temps 5000 ont déjà abandonnées leur projet d’adoption . pourquoi ?
l’une des principales raisons est l’attente , l’adoption ressemble plus à un parcours du combattant pour certainespersonnes .
Pour pouvoir adopter il faut obtenir un agrément délivré par l’aide sociale à l’enfance , une fois l’agrément demandé , il faut attendre 2 mois pour avoir une réponse et pour confirmer sa demande (sous forme de lettre au conseil général).
à partir de ce moment , le couple prétendant à l’adoption va être suivie par un psychiatre et une assistante sociale pendant 9 mois .C’est donc au bout de 1 an et 2 mois que le couple peut enfin avoir son agrément , cette durée est jugée beaucoup trop longue par les parents candidats à l’adoption , c’est pourquoi déjà beaucoup de personnes abandonnent en cours de route (1/3).
Des associations d ‘adoptants proposent depuis de nombreuse années la réduction du temps nécessaire à l’agrément .
Et l’attente ne fait que commencépour les candidats à l’adoption , car on estime en moyenne qu’il faut à peu près 4 ans pour pouvoir enfin adopter un enfant . Les démarches, déplacement à l’étranger…font augmenter le temps d’attente .Cette dernière est d’autant plus longue pour les parents qui veulent adopter un enfant étranger , car les adoptions en France de pupilles sont rares : seuls 1 000 enfants sur les 4 à 5 000 adoptéschaque année sont Français, certains pays demandent aux adoptant de résider dans le pays d’origine de l’enfant pendant 1an pour qu’il puisse aussi enquêter sur ces dernier .
Les couples demandant l’adoption ont surtout relevé des manques de communications d’informations entre la France et le pays étranger , qui a pour conséquence une perte de temps .
En conclusion les candidats al’adoption demandent :
– une réduction du temps d’obtention de l’agrément
– une meilleure communication entre l’état français et le pays étranger d’ou vient l’enfant adopté


2) L’agrément, un problème :

L’adoption d’un enfant est une joie pour un couple , mais ce sentiment est vite estompé par l‘agrément nécessaire à l’adoption .
Cette longue année d’enquête sur soi est vécu par les futurs adoptants comme une étape difficile, car les parents voient plus ça comme une contrainte car ils se sentent jugés , épiés , analysés alors que cette agrément devrait se vivre dans une certaine forme de convivialité . L’agrément est parfois vécu par les parents comme un « parcours du combattant »De plus selon une enquête de Catherine Villeneuve Gokalp , chercheuse à l’Ined (Institut national d’études démographiques , il y aurait une certaine favorisation de certains profils à la délivrance de l’agrément , donc une discrimination de certains profils .
Pour adopter , il faudrait être en couple plutôt que célibataire , avoir entre 32 et 39 ans , ne pas avoir d’enfants , être issu d’unmilieu favorisé car un salaire assez élevé qui facilite l’obtention de l’agrément et permet d’affronter plus facilement les dépenses liées à l’adoption .
On peut donc penser qu’il y a une certaine discrimination pour adopter un enfant , les familles à revenu modestes ne peuvent pas donc adopter comme ils le veulent.
On retrouve donc certaines associations d’adoptants qui demandent larévision du mode d’obtention , des critères de l’agrément .
En conclusion : l’agrément pose problème par sa longueur , par son déroulement , il serait donc préférable d’organiser des rencontres avec le psychiatre et l’assistante sociale qui seraient plus basées sur la notion du partage , de l’aide et non comme des contrôles systématiques vécus par les futurs adoptants

3)Le cas des…