La bande dessinée underground
A l’origine les dessinateurs de comix n’aimaient pas déposer leurs œuvres et comme il sortaient quasiment tous de l’école de la presse underground, il croyaient encore à unsens aigu de la liberté. Print Mint est aussi l’un des premiers éditeurs à forces ses auteurs à déposer leurs créations, même si cela va à l’encontre de la philosophieunderground.
Dans le premier numéro de Zap, Crumb publie la page appelée « Keep On Truckin’ », qui devient l’image la plus connu de l’histoire des comix, recyclant des vieillesparoles de blues des années 20 (dont Crumb est très friand), elle devient l’un des emblèmes de la fin des années 60 et sera reproduite sous la forme de T-shirts et de posters,sans que son auteur ne touche aucun centime. Don Schenker va avoir la bonne idée de forcer les artistes a déposer leurs dessiner surtout à reversé aux auteurs les royaltiesqui découle du marchandising, alors que les grosses compagnies achètent une bonne fois pour toutes les ouvres et récupère les royalties à la place du créateur. Crumb dans sontroisième numéro de Snatch écrira la petite notice, « la reproduction de tout le matériel du magazine est permise, vous pouvez le réimprimer, le diffuser autour de vous, maispayez nous »[1]. Crumb avec son avocat Albert Morse essayèrent au début des années 70 de récupérer de l’argent sur toutes les premières œuvres non déposée de 67 à 69, maiséchouèrent et durent payer une amende de 20.000 $ pour procédure abusive. Un des juges particulièrement exaspéré, déclara que le dessin Keep On Truckin’, tombait désormais dansle domaine public empêchant toute future poursuite.
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[1] Mark James Estren, A History of underground comics, Straight arrow books, 1974, p.247