Chapitre I, CONCEPTION DE LA COMMUNICATION :

Les premiers signes de la communication sont antérieurs au langage. Mais personne n’a, à l’époque, conceptualisé ce qu’il voyait. L’apparition de cette conception est arrivée avec le langage et plus particulièrement avec l’écriture.

Cela a permis de dire que la communication avait un rôle.
-Apparition de l’écriture en -6000 en Mésopotamie.- Naissance des hiéroglyphes en -4000
Si cela veut dire quelque chose, l’écriture peut être lue. Pour toute communication, il faut un émetteur et un récepteur. Si le récepteur ne comprend pas, il n’y a pas de communication. Toute action de communication fonctionne selon ce schéma.
On a une capacité de jouer avec la communication dans des buts bien spécifiques : généralement avec le langage etl’écriture (qui a été mise en place en -8000) par la naissance de la rhétorique. La rhétorique est l’art de convaincre qui a permis de débouché sur une communication énorme : nous sommes passés de la sphère privée à la sphère publique ouverture du champ qui n’est alors plus enclavé. En effet, un chef doit savoir convaincre.
La rhétorique est le premier concept moderne de la communication. Cela a étaitinventé d’abord dans la sphère judiciaire (pour les discours) : pour défendre les intérêts des gens a Syracuse ce fut une réflexion sur comment construire le discours pour qu’il devienne convainquant. Au 8ème siècle, il passe de la sphère publique dans le cadre de la démocratie qui passe par l’oral. La rhétorique subira des évolutions jusqu’au 5ème siècle.
Devant l’assemblée, il fautconvaincre : cet enrichissement permet de devenir un orateur prestigieux. : Oracles a porté l’art du discours à son apogée enjeu de pouvoir. Puis, c’est le passage au monde romain avec Cicéron qui connaitra son équivalent grec avec Démosthène.

Comment la rhétorique a pu résister jusqu’à aujourd’hui ?
-Par la présence d’adversaire : les sophistes qui voyait le discours pour le discours en soi.
-Grace aAristote et son œuvre Rhétorique qui a su pousser et simplifier cette matière

Aristote a su décomposer l’action de communication au -4ème Siècle :

Inventio : révelation ce que j’ai a dire
Dispositio : j’ai des arguments donc je les ordonne
Elocutio : style, façon de rédiger, utilisation de figure de style…
Actio : mise en scène du discours
Memoria : mémoire, ne pas utiliser denotes….

Un autre moyen de communication : l’image,
L’image est polysémique : une image nous dira toujours quelque chose contrairement à un écrit (si différent du langage) anamorphose : pas voir la même chose en fonction des endroits où on se place.
M’image est née dans les grottes de BLOMBOS (autour de ….) où l’on représenter de scène de chasse et des scènes de ceuillette66> envie de dessiner,besoin de graver la scène au silex mais on ne sait pas dans quel but… : trace ?culte ?… Les sociétés grecques et romaines n’ont pas été marqué par l’image mais on a retrouvé des traces : vases antiques ceux ne sont pas de sociétés d’images.
Jusqu’au 13ème et 14ème siècle, nous sommes dans un monde où l’image est rare. Mais c’est un monde de l’image sacrée : qui éduque par les religieux car 95% dela population est analphabètes : les sujets des images étaient majoritairement religieux. Seul, un petit groupe plus alphabétisé a accès à l’image profane.
Giotto : ouverture vers la modernité en peinture, découverte de la perspective au 14ème siècle.
Depuis, l’Occident ne cessera d’augmenter le nombre d’images.
Le 8ème siècle, à Byzance est marqués par la lutte entre les iconoclastes (quisont contre la représentation du sacré car considéré comme une idolâtrie) et les iconophiles (qui pensent que le sacré doit être représenté). Les iconophiles se sont imposé et cela a permis une diversification.
L’image est légitime. Cependant, il manquait une révolution technique : c’est Gutenberg à la fin du 15ème siècle avec les images et la presse à imprimer cela permet alors la diffusion…