La dette
À la fin du deuxième trimestre 2009, la dette publique, qui est une dette brute, s’établit à 1 428,0 milliards d’euro, en hausse de 61,1 milliards d’euro par rapport au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du PIB, elle se situe approximativement à 73,9%, soit une hausse de plus de 3,5% par rapport au trimestre précédent. De plus, récemment l’Etat français a contracté un emprunt s’élevantà plus de 35 milliards d’euro afin de relancer l’économie ce qui risque d’alourdir l’endettement du pays. La Grèce, quant à elle, fut évaluer par une agence de notation qui lui a dégradé sa note car celle-ci ne juge le pays moins capable de régler ces créances. L’endettement d’un état est-il toujours contraire à l’efficacité économique ? L’endettement d’un pays est le crédit que celui fais afin derésoudre les divers problèmes auquel le pays doit faire face. Etre efficace, c’est lorsqu’un agent économique ou non a atteint ces objectifs. L’efficacité économique, quant à elle, c’est lorsque les divers agents économique ont atteint leur objectif. C’est ainsi lorsqu’un état réalise une croissance, une entreprise fait du profit, les ménages consomment leur utilité maximale. L’endettement estd’abord néfaste à une bonne efficacité économique. Les classiques et les néoclassiques considèrent l’endettement comme une source d’appauvrissement. Celui-ci peut néanmoins être favorable au bon développement de l’efficacité. Selon Keynes, l’endettement est source de croissance favorisant ainsi l’épanouissement économique des différents agents.
I. L’endettement nuit à l’efficacité économiquea. Théorie néoclassique et classique : La Stagflation
Pour les néoclassiques, la croissance ne peut s’obtenir par un endettement de l’état. En effet, pour eux, toutes interventions de l’état nuit à l’efficacité économique. Les classiques comme les néoclassique sont pour une autonomie total des différents agents économiques. Pour eux, les différents marchés s’autorégulent vers uneconcurrence pure et parfaite donnant ainsi une croissance positive ainsi que du profit aux entreprises et une utilité maximale à la consommation des ménages. Toutes intervention de l’état dans l’économie, serait néfaste à l’efficacité économique et empêcherai les marcher de s’autoréguler.
Des économistes tel que Von Hayek en sont le parfait exemple. Von Hayek, économiste de l’école de Viennes, estune personne ultralibéral. Il est contre toute intervention de l’état et toute institution devrait être privatisée. « Quand une loi n’est pas nécessaire, il est nécessaire de ne pas la faire ». Cette citation de Von Hayek montre a quel point, l’intervention de l’état est mal vu de la part des libéralismes et des néoclassiques. Ainsi l’endettement de l’état n’est d’abord pas nécessaire et peut deplus être néfaste à l’efficacité économique d’un état.
De plus afin de combler un surendettement les états risquent de d’augmenter les taxes et impôts. D’après des néoclassiques comme Robert Lucas, cette augmentation des taxes et des impôts est inutile car les ménages ou les entreprises sont des êtres rationnels. Ainsi, voyant l’endettement de l’état, ces agents économiques mette épargne plus afinde se préparer aux augmentations. Cette épargne va ainsi ralentir l’activité économique du pays. L’endettement de l’état ne sera pas amélioré et l’efficacité économique ne sera que réduite.
b. Les nuisances de l’endettement
Le déficit est donc un mauvais indicateur pour l’efficacité économique. En effet, lorsqu’il résulte un écart constant entre les dépenses et les recettes, ledéficit est mauvais car celui-ci indique une dette grandissante. C’est ce que l’on nomme le déficit structurel. Il est facilement solvable en augmentant les impôts ou en coupant les dépenses de l’état. Une augmentation des impôts soutient ainsi les théories classiques et néoclassiques. De plus, LAFFER, un économiste ayant étudié le comportement des ménages face à une variation des impôts. Et selon…