La flambe des prix

CONVERSATION SUR LA HAUSSE DES PRIX AU MARCHE

MARY : Bonjour Delphine, ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vu.
DELPHINE : Bonjour Mary, comment vas-tu?
MARY: Je vais bien et toi ?
DELPHINE :Bien… mais…
MARY : Pourquoi cette hésitation dans ta voix ?
DELPHINE : Tu te rends compte que la vie au Cameroun devient de plus en plus chère.
MARY : Oui, mais de quoi parle tu exactement ?DELPHINE : De la hausse des prix au marche. Ne me dit pas tu ne t’es pas rendu compte de cela.
MARY : Je m’en suis rendu compte et c’est vraiment grave. Tien, voila Catherine qui approche; ça faitlongtemps que je ne l’est pas vu elle aussi.
CATHERINE : Bonjour les filles, comment allez-vous ?
MARY et DLPHINE : Bien et toi ?
CATHERINE : Je vais bien. Delphine pourquoi es-tu si pale, quelque chosene va pas ?
DELPHINE : Tout va bien mais la c’est la condition de vie ici au Cameroun qui me rend si pale. Tu vois bien ce que je veux dire. La hausse des prix des différents produits que nousconsommons.
CATHERINE : Tu as raison mon amie. La hausse des prix au marche m’inquiète moi aussi car elle croit de jour en jour.
(BOSSAVIE ARRIVE A SON TOUR)
BOSSAVIE : Bonjour les filles, de quoiparlez-vous avec autant de sérieux.
MARY et DELPHINE et CATHERINE : La vie chère au Cameroun.
BOSSAVIE : Vous n’avez pas tord. Les statistiques montrent que le prix des produits comme le pétrole, l’huileet le riz à augmenté. Dans les années 90, le sac du riz était à 10000 voir 7500 mais de nos jours, la sac de riz le plus moins chère est à 15000 et va même au-delà.
MARY : Je tien à préciser que letapioca, le bœuf et même le eru ne sont pas exempt. Ces produits sont aussi considérablement chers.
DELPHINE : L’onion est aussi dans la liste. Le sac d’onion coute maintenant environs 35 millefrancs au lieu de 9500 comme cela était le cas avant. Enfaite, cette hausse va même au-delà de ce que l’on peut s’imaginer.
BOSSAVIE : Dites-moi, que pensez-vous peut être la cause de tout cela ?…