La gestation pour autrui
La gestation pour autrui.
En 2009, 65 % des Français étaient favorables à la légalisation des mères porteuses. Cependant en France, la gestation pour autrui reste une pratique interdite.Aujourd’hui de nombreux pays ont légalisé la maternité pour autrui comme l’Angleterre, l’Israël ou encore la Grèce, afin de mieux l’encadrer. La gestation pour autrui ou maternité de substitution consiste àporter un embryon pour le compte d’un couple dont la femme ne peut porter d’enfant.
Sur fond d’arrêt de la Cour de Cassation de Décembre 2008, le débat sur la légalisation de la mère porteuse a étérelancé en France. En juin 2008, un rapport remis au Senat demandait l’autorisation des mères porteuses sous la condition que la pratique soit très encadré. La première chambre civile le 17 décembre2008 à préciser la portée de la prohibition de la maternité pour autrui de la loi française.
Les réfractaires de la gestation pour autrui ne manquent pas d’arguments : on invoque unecommercialisation du corps humain et un asservissement de la femme : on oubli qui elle est, ce qu’elle ressent pour se focaliser uniquement sur le service que son corps va rendre. On plaide également une atteinte àla valeur symbolique de la maternité : porter 9 mois un enfant, serait banalisé et élevé au statut d’un simple commerce. Ceci sont les arguments avancés par les sociologues. Les psychologues, eux,prônent un « baby-blues », une éventuelle dépression, de la mère porteuse après la naissance. On peut également craindre un traumatisme pour les parents adoptants parce qu’il faut rappeler que la mèreporteuse peut se rétracter et décider de garder l’enfant. On craint également une exploitation économique des femmes les plus pauvres au profit de des femmes les plus aisées.
Les juristes aussi,plaident contre la légalisation de la gestation pour autrui en vertu de l’article 6 du code Civil qui dispose « on ne peut déroger, par des conventions particulières, aux lois qui intéressent…