La ivème république en france

LLA IVème RÉPUBLIQUE:

Régime instable mais lance une modernisation économique et sociale en France. Doit faire face à pb majeur: décolonisation. A souffert de la République Gaullienne car s’est nourrie de la haine de la IIIème République.

I. Chronologie générale:

A) Politique:

L’Assemblée N est le pilier de IVème République. Élue tous les 5ans au suffrage universel à laproportionelle. 3 élections législatives: Octobre 1946, Juin 1951, Juillet 1956. Quatre périodes:

Rupture du tripartisme: En 1946, SFIO/PC/MRP réunissent 75% des voix, prestige résistance. Cette coalition soutient les gouvernements.
En 1947, Paul Ramadier (chef gouvernement) renvoie ministres communistes sous la pression US. De plus, les communistes surenchèrent sur les réformes. PCF passe alors dansl’opposition et organise grèves durables (opposition au Plan Marshall et Guerre Vietnâm notamment). Ramadier politique ferme. Le ministre de l’Intérieur Jean Moch ré-utilise CRS (crées par DeGaulle en 1945), repression forte.
En 1948, recul du PCF, rupture du tripartisme, met un terme à héritage politique de résistance, infléchit les gouvernements à droite

La «troisième force» et PCF/MRP(1947-1951): SFIO/MRP/Partis minoritaires défendeurs de IVème rép, contre PCF (guidé par Kominform) et RPF (contre le «rassemblement des partis»). RPF connaît essor grâce à son secrétaire général Jacques Soustelle, ainsi qu’au soutien de Raymond Aaron.
Le soutien massif au RPF marque le mécontentement dès le départ contre IVème Rép. DeGaulle demande dissolution Assemblée N, mais «Troisième Force» semaintient. Les gouvernements se succèdent («valse des gouvernements») mais avec différences profondes entre partis, crée alliances hétéroclites au pouvoir. Immobilisme dans les décisions (ex: Henry Queuille).
Mais le PCF et le RPF s’esoufflent, la IVème Rép se maintient.

Les élections de 1951: Le 17 juin 1951, deuxièmes législatives, juste après «loi des apparentements» qui introduit scrutinmajoritaire, pour barrer la route à PCF et RPF. Les différentes listes peuvent s’unir, et si elles obtiennent la majorité, gagnent tous les sièges. 2/3 sièges sont donc détenus par la Troisième Force.
Mais la question scolaire divise les partis: SFIO voit une école laïque et tombe dans l’opposition, ce qui profite au MRP. Les gouvernements s’orientent alors vers le centre-droit (ex: GouvernementPleven en 1951, Pinay en 1952).

Front républicain et fin de IVème Rép: Lors des élections du 2 décembre 1956, les chambres dissoutes à cause du pb algérien. Elections le 2 janvier 1957 avec opposition entre Centre-droit (Radicaux, MRP..) et le Front Républicain (SFIO/UDSR/Radicaux de PMF). Deux inconnues: PCF et UDCA (cf. plus loin). Le PC obtient 150 sièges, l’UDCA 50, centre-droit sortant 200et Front Républicain 200. Pas de majorité claire, victoire de peu du Front Républicain: Guy Mollet plus long chef de gouvernement de IVème: 1 an et demi.
Après Guy Mollet (fin = mai 1958), les gouvernements sont faibles et impuissants face au pb de l’Algérie, à l’inflation et à la réforme des institutions. Engendre une atmosphère de «fin de règne». Pieds noirs envahissent bâtiments publics à Algeret se proclament CSP le 13 mai 1958, refusent l’autorité du gouvernements français et réclame retour de DeGaulle lors des manifestations. Le 14 mai, Pflimlin (MRP) est élu chef de gouvernement par l’Assemblée N mais face à pression démissione le 28 mai.
Coty rappelle alors DeGaulle («homme le plus illustre de France» selon lui) au pouvoir. Le 1er juin 1958 DeGaulle est investi, le 2 juin ilobtient les pleins pouvoirs de l’Assemblée N.
Cette investiture rappelle celle de Pétain mais la France n’est pas occupée en 1958 et DeGaulle demande aux français par referendum. La prise de pouvoir par DeGaulle permet d’apaiser tensions et de mettre fin au régime instable de la IVème Rép.

B) Quatre temps forts de la IVème Rép:

Experience Pinay (mars-décembre 1952): Le 6 mars 1952, Pinay est…