La lutte contre la malnutrition dans les ped
« La malnutrition est un état complexe où peuvent se mêler des carences multiples et imbriquées en calories, en protéines et en micro nutriments. C’est aussi le résultat d’une combinaison de facteurs structurels et conjoncturels qui déterminent la disponibilité, l’accessibilité et l’utilisation des aliments. Le droit universellement reconnu à l’alimentation est en effet souvent entravé par desfacteurs politiques, économiques et juridiques déterminant la distribution des revenus et des avoirs ». Depuis nos pays occidentaux, le fléau de la sous-alimentation peut parfois nous paraître d’un autre temps. Pourtant récemment l’UNICEF a rendu publiques des estimations inquiétantes en matière de sous-nutrition. Ce serait 195 millions d’enfants de moins de 5 ans qui souffriraient d’un retard decroissance directement lié à une sous-alimentation pendant les deux premières années de leurs vies. Plus encore, la catastrophe humanitaire qui vient de frapper Haïti nous a rappelé que la faim n’a pas disparue et que les pays en développement (PED) sont toujours en proie à la malnutrition.
Effectivement, même si la mal nutrition est encore présente dans nos pays industrialisés, sa présence n’estque très marginale et peu médiatisée. Ce sont bien les PED qui souffre le plus des carences entraîné par la sous alimentation. En Afrique subsaharienne, 50% des décès des enfants de moins de 5 ans sont dus à la malnutrition. La crise alimentaire mondiale actuelle a renforcé l’engagement des différentes autorités concernées en faveur de mesure d’urgence afin de lutter contre la faim aux côtés desPED afin de surmonter cet obstacle majeur à leurs accomplissements.
Nous allons donc tenter dans une première partie d’expliciter les solutions à mettre en oeuvre dans ce combat avant de voir dans une seconde partie les obstacles à cette lutte contre la malnutrition qui en feront à coup sur une lutte longue et difficile mais que l’humanité ne peut se permettre de perdre.
D’un point devue interne, afin de lutter contre la sous-nutrition les PED doivent tout d’abord s’engager profondément et volontairement dans ce combat. La mise en place d’un système d’autosuffisance alimentaire doit être le premiers pas dans lequel les PED doivent s’engager. Il faut que les politiques intérieures des PED incitent leurs populations à puiser dans les ressources locales afin d’éviter au maximumles importations d’aliments alors beaucoup plus coûteux. Certains aliments de bases tels que les céréales (riz, mais..) sont facilement cultivable dans les pays en développement souvent situé au sud. Il faut donc encourager le développement de l’agriculture.
Mais cette mise en place doit être encouragé et incité par une politique intérieure volontariste capable de favoriser ce virage enencourageant par exemple la création et le développement des réseaux de distribution d’eau potables qui présentent un enjeux majeur pour l’agriculture mais aussi pour le confort et le bien-être de la population. Les gouvernements intérieurs de ces pays doivent tous prendre conscience de l’importance de cette lutte.
Faire en sorte que chacun puisse bénéficier de son droit à une bonne nutrition est un choixavant tout politique. Les investissements dans les services de santé, d’éducation, d’assainissement…, en insistant particulièrement sur l’accès des femmes à ces services et ces ressources, sont parmi les outils politiques les plus importants pour l’amélioration de la nutrition. L’instruction des femmes est un des paramètres majeurs à prendre en compte dans la lutte contre la sous-nutrition.Elles jouent en effet un rôle majeur dans les différentes étapes de la chaîne alimentaire (Production, Transformation, Préparation et Distribution). Par exemple la Thaïlande qui a vu son taux de sous-nutrition chuté d’une manière remarquable depuis 20 ans a vu en parallèle son taux d’éducation des femmes augmentés exponentiellement.
Cependant même avec une grande volonté, les PED auront besoin…