« La métaphysiques des tubes » de amélie nothomb
FICHE DE LECTURE : « La Métaphysique des tubes » de Amélie Nothomb
I. La périphérie
1.La couverture
La couverture est simple, on trouve sur celle-ci une photo d’Amélie Nothomb enfant, en noir et blanc. Le titre est marqué en couleur crème, il est plus petit que le nom de l’auteur qui est écrit en très gros et en rouge. Cette couverture nous donne l’impression que le livre va êtremystérieux à cause des yeux intrigants de la petite fille. Elle nous regarde droit dans les yeux avec des yeux grand ouverts et la bouche légèrement entrouverte. Ce regard nous subjugue, on a envie de s’y engouffrer. On a l’impression que le livre s’adresse à des gens à partir de vingt ans, à des adultes car le titre n’est pas forcément compréhensible par des enfants et le fait que la photo soit ennoir et blanc ne donne pas forcément envie à des enfants de lire ce livre. Le titre et la photo ne vont pas du tout ensemble, pour ce titre on aurait attendu comme photo des tubes mais pas une enfant.
2.Le titre
Le titre est mystérieux (énigmatique) car La Métaphysique des tubes est un titre de livre incompréhensible, ce titre donne l’impressionque le roman va avoir quelque chose d’inhabituel, de complexe et de rébarbatif.
3.L’auteur
Biographie de l’auteur :
Amélie Nothomb, née le 13 août 1967 à K?be au Japon, est une écrivain belge de langue française.
Amélie Nothomb raconte une partie de son enfance dans ses romans Métaphysique des tubes, Le Sabotage amoureux et Biographie de la faim. Fille du diplomate Patrick Nothomb,cette enfance est rythmée par d’incessants déménagements au gré des affectations paternelles. Née au Japon, elle y passe les cinq premières années de sa vie ou au bout de celles-ci elle devient bilingue. C’est un pays auquel elle restera viscéralement attachée et pour lequel elle gardera toujours une immense admiration.
Notamment à cause de sa gouvernante japonaise Nishio-San qu’elle considéraitcomme sa seconde mère, elle vit son départ du Japon, « pays de la beauté », pour la Chine, « pays de la laideur », comme un exil et vit les autres déplacements familiaux comme autant de déracinements successifs. Mais aussi comme « un nomadisme culturel qui décuple sa curiosité et renforce sa précocité ». Elle raconte notamment, avec beaucoup de drôlerie et de second degré mais aussi de justesse,dans Biographie de la faim, comment elle a plongé, avec sa sœur Juliette, dans les livres, la potomanie, l’alcool infantile et l’anorexie. Adulte, son diplôme de philologie romane en poche, Amélie Nothomb retourne au Japon pour y travailler comme interprète (elle maîtrise le japonais, du moins oralement) et songe à s’y installer définitivement. Elle entre dans une grande entreprise japonaise, danslaquelle elle restera un an. Après cette expérience, désastreuse à plusieurs égards, qu’elle romance dans Stupeur et tremblements, elle rentre en Belgique et envoie le manuscrit de Hygiène de l’assassin à de nombreux éditeurs. Elle publie Hygiène de l’assassin chez Albin Michel, en 1992. C’est le début d’un succès phénoménal. Tous ses livres sont des best-sellers.
J’aimerais demander àl’auteur comment elle peut se souvenir de moments passés quand elle n’avait qu’entre 1 an et 3 ans ou est-ce que ce sont des « souvenirs » inventés pour le livre ?
4.Le contexte
Cette histoire se passe au Japon dans les années 1967 à 1970, dans une famille Belge dont le père est diplomate au Japon. Il n’y a pas de contexte particulier, pas de guerre ou de contexte politique.
II. Le texte1.L’analyse
C’est en février 1970, dans une petite ville près de Kobe au Japon, après avoir été d’après elle, un « tube » et qualifiée de « plante » par ses parents pendant deux ans et demi, que nait la narratrice grâce à un élément plutôt simple et chocolaté apporté de Belgique par sa Grand-mère paternelle, du chocolat belge. A partir de ce moment précis, elle nous livre ses pensées en tant…