La pauvreté en France depuis 1945

Intro :
Pauvreté : résulte d’un niveau de revenus insuffisant pour assurer à un individu et à sa famille ce qui est considéré comme le minimum pour vivre de façon « normale » dans une société.
Avant 1945, prise en charge pauvreté insuffisante à cause de l’augmentation du nombre de personnes en situation précaire et de la pensée libérale émergente ? Les aidessociales sont nuisibles car elles encouragent l’oisiveté et décourage la mobilité. Ainsi, le libre fonctionnement du marché du travail est une solution à la pauvreté et non sa cause (C’est ce que dit T.MALTHUS dans son Essai sur le principe de population (1798), pour lui, la population croît selon une progression géométrique alors que les ressources alimentaires croissent selon une progressionarithmétique. Le décallage fait que le niveau de vie risque de se réduire, que la pauvreté va apparaître, bloquant le développement économique et social, d’où ses péconisations : *affirmer la contrainte morale (chasteté, mariage tardif) *être contre les lois sur les pauvres (« poor laws », lois de 1795, du Speenhamland Act, W.GODWIN)Livre de Malthus est une réaction à cette loi (sortie du livre en1798) « Au banquet de la nature, il n’ya de place pour tout le monde ». Nature : Loi de pop pr Malthuis est naturelle, les ressources naturelles ne peuvent pas croître indéfiniment. Il n’ya de place pur tout le monde : L’agriculture ne peut pas nourrir toute la population anglaise (même pb auj ms ac tte la planète) pour MALTHUS si on commence à aider les pauvres, le risque c’est que le nbre depauvres s’accroît. Position très libérale de lutte contre la pauvreté.)
Depuis, pauvreté a changé de nature.

Marginalisation pauvreté durant 30G

A partir de la fin du XIXème siècle, la société salariale émerge (Selon l’expression de R.CASTEL dans son livre Les métamorphoses de la question sociale). Progressivement, l’emploi salarié stable qui contribue à la définition du statut social sedéveloppe. Le salarié acquiert une garantie de sécurité et est ainsi insérée de façon stable dans l’entreprise et le monde du travail. Ainsi, la pauvreté recule, lentement jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, rapidement ensuite.
La pauvreté et l’exclusion sont réduites durant les 30G (expression de J.FOURASTIE) grâce à la société salariale, le plein emploi et la protection sociale. Mais deux formesprincipales de pauvreté subsistent : celle qui concerne les personnes âgées (lorsqu’elles n’ont pas suffisamment cotisé durant leur éventuelle activité) et la pauvreté chronique qui se transmet d’une génération à une autre et qui provient d’un cumul de handicaps socioculturels comme l’illettrisme. Ces pauvres ne sont pas des exclus du marché du travail puisque le chômage est faible, mais ils neparviennent pas à accéder à la norme de consommation fixée par la société.

La crise économique conduit à l’apparition d’une nouvelle pauvreté

La crise économique de la fin du Xxème siècle crée le chômage et induit une précarité du travail. Elle contribue ainsi à l’effritement de la société salariale et à l’apparition d’une nouvelle pauvreté. Le chômage est devenu le facteur déterminant del’exclusion sociale. Il exclut par deux biais : le travail constituant la base de l’identité sociale dans notre société, l’exclusion du monde du travail est la cause première de l’exclusion sociale en restreignant l’accès aux biens et aux services marchands.
Dans les 80’s apparaissent les « nouveaux pauvres », individus, qui, jusque là étaient intégrés à la société par le travail (société salariale)et qui sont touchés par le chômage de longue durée ? Montée des SDF. Jusqu’aux 70’s, les pauvres étaient les retraités et les générations entrés avant la Seconde Guerre sur le marché du travail. Depuis les 80’s, la pauvreté touche les jeunes. Résultat : De plus en plus de personnes sont devenus fragiles alors qu’elles étaient à l’abris de risques sociaux au cours des 30G

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Il faut…