Histoire de l’éducation 29-03-2010

La pédagogie nouvelle

Qu’est-ce qui doit guider l’idée d’un pédagogue ? Qu’est-ce qui fait son originalité ?

Dans le débat itératif entre les républicainset les pédagogues, quel est l’enjeu ?

Loi Jospin de 1989 : création des IUFM, mettre l’enfant au centre. Avant, c’était le savoir. Risque de tomber dans le pédo-centrisme (c’est ça la pédagogienouvelle). Ne faudrait-il pas mieux mettre la relation au centre ?

Les invariants de Freinet

Le tâtonnement, l’expérimentation (praxis) = importance de la pratique.

La théorie vient toujoursaprès.

– Théorisation

– Formalisation

– Diffusion

C’est celui qui ne met pas en œuvre une théorie a priori, mais celui qui élabore une théorie enracinée sur la base d’une action deterrain.

Interrogation sur le statut du savoir

– Les pédagogues de l’école nouvelle se retrouvent tous sur une constante qui est une critique, une remise en question de l’écoletraditionnelle. Avec une méthode transmissive, collective, frontale (cours magistral). C’est une remise en question de la scolastique.

– Le savoir ne se réduit pas au catalogue des programmes et desconnaissances, des contenus de manuels. Les savoirs ne sont pas éternels, ils bougent et changent. La validité même des savoirs scolaires est contestable, pourquoi telle discipline plutôt que telle autre ?Pour certains, ouvrir l’école est mauvais car les savoirs sont sacrés.

Les modalités d’accession au savoir.

– La manière d’acquérir le savoir est aussi questionnée chez ces pédagogues. Cequi domine, c’est une vision socioconstructiviste. Cf. Vygotski : il met en évidence que le savoir ne se transmet pas mécaniquement mais se construit. Il n’est pas transmis par la parole del’enseignant. Il se construit dans l’interaction, collectivement, au sein d’un groupe social dans un contexte spécifique. Cela suppose coopération au sein d’espaces sociaux.

– Les pédagogues vont…