La responsabilité est une partie prenante de la liberté

Philosophie : « Existe-t-il une liberté sans conséquence? »
Existe-t-il une liberté sans conséquence? Voici une phrase qui laissera plus d’une personne septique. Mais commençons par définir ce qu’est la liberté. Si on prend la définition du dictionnaire : le Larousse de poche, on peut lire au mot liberté : « pouvoir d’agir ou de ne pas agir, de choisir », et au mot conséquence : « Suite qu’unechose peut avoir ; ne pas comporter de suites graves, être sans importance ».
Le verbe « exciter » vient du latin existare et qui signifie sortir de, c’est sortir de soi, c’est être toujours dans un ailleurs qu’on vise. Le mot liberté à plusieurs sens, on a vu au cours le libre arbitre qui signifie qu’on est libre de choisir, de faire son propre choix, sans contraintes, sans motifscontraignants. La liberté est entre le déterminisme total et la liberté absolue.
Pour moi, la liberté est le fait que l’on peut choisir de faire ce que l’on veut, quand on veut et avec qui on veut, que cela blesse ou non des personnes. Je dirai alors en termes philosophique que pour moi la liberté est la liberté absolue. Mais que deviendrait le monde si celui-ci faisait ce qui lui chante quand bon lui semble? Une liberté absolue n’est alors pas possible. Une liberté absolue à toujours des conséquences. Je dirais même qu’une liberté à des conséquences.
Je dirais aussi que dans ce pays, nous sommes libres mais cette liberté n’est pas absolue: nous sommes libres de faire des choix mais pas totalement car ceux-ci sont définis, non seulement par les lois qui règlent ce pays mais aussi par ladéontologie, par nos devoirs en tant que personne mais la déontologie peut être différente selon les personnes, et les normes en vigueur de la société. Il est vrai que l’on est libre de les respecter ou non mais si nous ne les respectons pas, nous serons, pour la plupart de nos actes, punis, que ce soit par la loi, ou comme le christianisme le dit, par Dieu. En effet le christianisme nous dit qu’on est librede choisir ou non de commettre l’interdit (le pêché), de faire du mal ou du bien. Tout cela est possible et n’est que notre choix mais Dieu punit, car Dieu a crée l’homme à son image. Il y aura donc toujours des conséquences par rapport à nos actes. Ce qui est contradictoire avec l’Antiquité, où il n’y a pas d’interdit mais de l’ignorance. Dans l’Antiquité, Dieu est la nature, si on n’est pasconforme à Dieu, à la nature, c’est un pêché. Il n’y pas non plus d’idée de bien ou de mal.
Dans l’Antiquité, la liberté est réservée aux élites et non aux esclaves, la liberté est conçue comme raison et donne accès à la culture.
Descartes quant à lui affirme de façon humaniste la liberté. Pour lui, Dieu laisse les hommes entièrement libres. Chez Descartes, la liberté est alors toujours associéeà la volonté, parce qu’il s’agit d’une puissance que possède l’homme de diriger son esprit vers le vrai, le douteux ou même le faux.
Sartre, lui, dit dans l’extrait : l’homme est liberté, que « si Dieu n’existait pas, nous ne trouvons pas en face de nous des valeurs ou des ordres qui légitimeront notre conduite. » nous n’avons donc pas de justifications ni d’excuses sans Dieu. Nous nousretrouvons seul et sans excuses. C’est ce qu’exprime Sartre en disant que l’homme est condamné à être libre. Sartre dit également que l’homme est condamné, parce qu’il ne s’est pas créé lui-même, et par ailleurs libre, parce qu’une fois jeté dans le monde, il est responsable de tout ce qu’il fait. Donc si Dieu n’existait pas nous n’aurons pas de valeurs, de normes pour limiter notre liberté, notrecomportement,…
Si je reprends le stoïcisme qui dit : « si je peux penser, je suis libre. », je dirai que nous sommes libres à l’intérieur de nous même car chaque personne est libre de penser ce qu’elle veut à l’intérieur d’elle-même mais est-elle libre de la dire à l’extérieur d’elle-même ? Ca revient encore à la question de liberté, nous sommes libres de choisir sachant que, ça peut ou non plaire…