La sainte eucharistie
La Sainte Eucharistie
L’adoration eucharistique
Notre temps a perdu le sens de Dieu. C’est-à-dire qu’un monde naît, il est né déjà, où ne s’affirme aucune présence spirituelle. La mobilisation s’impose donc de toutes les puissances d’adoration dont l’Eglise du Christ est riche. La perte trop sensible du goût de l’adoration eucharistique, loin de marquer une purification du sens religieux,révèle au contraire un abandon mal avisé et inconscient au courant des choses.
Mgr Garrone (1901-1994), L’eucharistie, règle de foi, source de vie, Ed. Apostolat de la prière, Toulouse, 1963. |
Evangéliser sans adorer devient du prosélytisme ; adorer sans évangéliser, de l’évasion.
Thomas Roberts, in Daniel-Ange, Jeunesse-Lumière, Le livre de Vie, p.106.
« J’ai soif, mais d’une soif siardente d’être aimé des hommes au Saint Sacrement, que cette soif me consume ; et je ne trouve personne qui s’efforce de me désaltérer. »
Jésus à Sainte Marguerite-Marie (1647-1690), « Grande Apparition » de 1675.
« Tu considéreras mon Amour dans le Saint Sacrement. Ici je suis tout entier à ta disposition, Ame, Corps et Divinité, comme ton Epoux. Tu sais ce qu’exige l’amour : une seule chose, laréciprocité. »
Jésus à Sainte Faustine (1905-1938), Petit Journal n°1769, Parole et Dialogue, Paris, 2002.
Puisque le Christ Lui-même est présent dans le Sacrement de l’Autel, il faut L’honorer d’un culte d’adoration. La visite au très saint Sacrement est une preuve de gratitude, un signe d’amour et un devoir d’adoration envers le Christ, Notre Seigneur.
Catéchisme de l’Eglise Catholique, 1418.Il est au milieu de nous au Saint Sacrement. Quelle consolation d’être dans la maison où Jésus-Christ habite ! Mais ne dirait-on point que nous ignorons notre bonheur ? Allons-nous à lui dans nos besoins ? Le consultons-nous dans nos desseins ? Lui portons-nous nos petits chagrins, au lieu de prendre conseil de nos amis, de nous plaindre, de murmurer ? …
Saint Claude La Colombière, JournalSpirituel, 107.
Ne manquons pas d’adorer le très saint Sacrement qui est la principale et la plus grande dévotion, celle que tous les chrétiens doivent avoir. Acquittez-vous-en donc avec plus de soin et de fidélité que jamais, avec une nouvelle ferveur, ardeur et amour pour Jésus-Christ dans ce précieux mystère.
Soyez fidèles à demeurer en la présence de Dieu sans vous mettre en peine de ne pouvoirrien faire… N’ayez point de répugnance d’être en la présence de Dieu sans rien faire, puisqu’Il ne veut rien de vous que le silence et l’anéantissement, vous ferez toujours beaucoup lorsque vous vous laisserez et abandonnerez sans réserve à sa toute-puissance. Soyez fidèles en ce point, ne vous affligez pas de vos distractions, laissez-les passer et demeurez humblement aux pieds de Jésus.Catherine de Bar (1614-1698), Adorer et adhérer, Ed. du Cerf, 1994, pp. 61 & 97.
(fondatrice des Bénédictines du Saint-Sacrement)
L’Eucharistie, ce n’est pas seulement la communion, le baiser de Jésus, le mariage de Jésus : c’est aussi le Tabernacle et l’Ostensoir, Jésus présent sur nos autels « tous les jours jusqu’à la consommation des siècles », vrai Emmanuel, « vrai Dieu avec nous »,s’exposant à toute heure, sur toutes les parties de la terre, à nos regards, à notre adoration et à notre amour et changeant, par cette présence perpétuelle, la nuit de notre vie en une illumination délicieuse…
Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916), L’Evangile présenté aux pauvres.
Nous ne craignons pas de l’affirmer : le culte de l’exposition du très saint Sacrement est le besoin de notretemps ; il faut cette proclamation publique de la foi des peuples en la divinité de Jésus-Christ et en la vérité de sa présence sacramentelle. […] Ce culte est nécessaire pour sauver la société. La société se meurt, parce qu’elle n’a plus de centre de vérité et de charité, mais elle renaîtra pleine de vigueur quand tous ses membres viendront se réunir autour de la vie, à Jésus dans l’Eucharistie….